Présentation


 
Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 16:49


Décidément, notre seconde histoire commence dans un climat chaotique...

La première fois, nous n'avons pas pu poster notre chapitre à l'heure en raison d'une connexion Internet limitée, et cette fois, nous aurons du retard, car un de nos ordis a planté, et nous n'avons donc plus accès à une partie du chapitre.
Le sort s'acharne sur nous, mais nous somme toujours motivées! Nous espérons récupérer nos textes le plus vite possible pour vous poster le chapitre 2 de Plus que nous demain ou lundi. Nous ferons de notre mieux pour écourter votre attente!

Merci à tous et à toutes pour votre patience et à très vite.
Désolé pour ce petit désagrément, mais l'informatique ne nous demande pas son avis!!!
Bises.

JoY & Perri

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Conneries en tous genres^^
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Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 22:32



Encore une journée banale qui commençait avec son flux de personnes se dépêchant au milieu des transports en commun pour se rendre à leur travail en cette fin de grandes vacances. Les mines de beaucoup étaient gorgées du soleil chaud et rêvaient un instant de retourner  jouer avec le sable des plages mais Londres n’offrait pas cette possibilité pour le grand malheur de certains. Au milieu du flux continu de personnes sortant des différentes bouches du Tube, le tentaculaire métro londonien, une personne se dirigeait d’un pas décidé vers les portes de la cité, la deuxième place financière mondiale. C’était un homme de trente deux ans au costume tout juste sorti des dernières collections des plus grands créateurs, à la coupe impeccable. Bien que ses vêtements et son attaché-case fassent de lui un parfait homme d’affaires, son visage était tout autre. En forme d’ovale, avec de longues mèches de cheveux bruns tombant presque sous la nuque et des profonds yeux bruns à l’expression énigmatique, l’homme était à l’opposé de l’image que son costume renvoyait. Quand il passa les portes de la City, il leva son regard vers le ciel qui se couvrait quelque peu. La pluie allait être au rendez-vous pour la journée et conférait à la ville une atmosphère moite et étouffante. L’homme marcha encore quelques mètres avant de tourner à une rue perpendiculaire et entrer dans un immeuble victorien, tout juste rénové. Ce bâtiment était le siège national d’une entreprise de courtage et de vérification boursière et son fondateur et directeur venait juste d’arriver.

Lorik Miklac attaquait une nouvelle journée de travail. Il dit le traditionnel bonjour à ses deux secrétaires avant d’entrer dans son grand bureau de style ancien, presque lourd à supporter mais parfaitement dans le genre qu’on s’attendait à trouver dans ce type d’agence. L’homme posa sa mallette sur le large bureau et en sortit un ordinateur portable dernière génération, son outil de travail indispensable.   Après avoir prié sa secrétaire de ne pas le déranger, Lorik s’installa confortablement dans son fauteuil et s’attaqua à une grosse pile de dossiers chemisés. Il en retira un, ouvrit et lut attentivement les documents contenus.

L’homme d’affaires de trente deux ans avait spécialisé son entreprise dans la vérification des fonds de particuliers ou d’entreprises sur demande et s’était érigé parmi une des plus prisées sur ce marché très fermé. Bien sûr ses services n’étaient pas destinés à tout le monde et s’adressaient en particulier aux entreprises de la city ou à tout autre organisme financier et immobilier. Pendant toute la matinée, il annota toutes les pages, mettant des post-its sur ce qui était à faire vérifier par ses collaborateurs comme les numéros de téléphone des sources d’informations, sur les listes de comptes et tout autre acte judiciaire passé ou en cours. Il appelait toujours ses clients personnellement pour les informer de l’état de leurs dossiers ou bien des résultats obtenus.

Lorik étouffa un bâillement de fatigue et pinça ses yeux au niveau de l’arrête nasale. Comme à chaque rentrée, les demandes se faisaient plus nombreuses, occasionnant un gros surplus de travail et de longues soirées passés au bureau ou chez lui, à plancher sur des multitudes de dossiers. A la pause de midi, il sortit enfin de ce qui ressemblait plus à une tanière à présent, qu’à un bureau pour prendre un rapide déjeuner, accompagné de sa secrétaire qui lui transmettait tous les derniers rendez-vous, dossiers et nouvelles de la cotation du jour. Bien qu’efficace, elle était jeune et son patron ne la laissait pas indifférente. Sa voix se faisait mielleuse et séductrice mais Lorik ne la regardait même pas, trop occupé par son travail. Puis ce fut reparti pour toute l’après-midi où l’homme d’affaire ne crut pas pouvoir venir à bout d’un dossier mais il fut vaincu vers les dix huit heures quand son PDA se mit à sonner. Un juron bien senti se fit entendre dans son bureau avant qu’il remarque que ce n’était pas un appel mais un événement qu’il avait inscrit deux mois plus tôt. Il était marqué : « cadeau mariage Clémentine ».

Lorik se mit à se traiter de tous les noms pour avoir oublié cela et parce qu’il allait devoir faire la course pour trouver un cadeau de mariage potable malgré une liste déposée chez Harrods. Les pires objets allaient lui rester. Ni une, ni deux, il arrêta tout ce qu’il était en train de faire, éteignit son PC portable et le glissa dans sa mallette  ainsi que les dossiers qu’il lui restait à faire.

Après bien trois quarts d’heure de métro où il se trompa une fois de station mais où l’heure de pointe plaida pour sa cause, il trouva ce qu’il cherchait. Le magasin de luxe Harrods était toujours un plaisir pour tous les yeux. Nombre de personnes dans les allées n’étaient que des visiteurs en quête de souvenirs émerveillés à ranger dans un coin de la tête. Dans les rayons, tout était disponible mais pas toutes les bourses ne pouvaient s’offrir ces denrées. Lorik, qui connaissait bien le magasin, se dirigea tout de suite à l’accueil pour donner son nom afin de consulter la liste de mariage que Clémentine et son futur mari avaient déposé ici. Il eut droit aux grands sourires des vendeurs et à des amabilités sans fin quand il eut donné son identité. Son nom ouvrait beaucoup de portes et Clémentine en avait bien profité pendant cinq ans et demi. Car le mariage qu’il avait oublié de façon malencontreuse, c’était celui de son ex-femme, une amie d’école épousé pour faire plaisir aux parents des deux côtés mais qui ne marcha pas à cause de petits handicaps et d’une relation qui ressemblait plus à de l’amitié qu’à de l’amour à la fin.

Comme à son habitude, il avait été dans les derniers et il ne lui restait rien d’autre qu’un range serviettes de luxe et un trousseau de serviettes de table dont il s’empressa de demander l’emplacement des dits objets au sein des étages et des rayons  du magasin. Il n’aimait pas se perdre dans la foule plutôt importante en cette veille de rentrée scolaire, due aux écoliers des écoles huppées venus faire les courses.

Après un bon quart d’heure où il s’était quand même perdu, il trouva le rayon qu’il cherchait, celui du trousseau de serviettes de table, le cadeau le moins pire de ce qu’il restait. Tout en cherchant le produit exact demandé par son ex-femme, il vit un autre homme d’environ son âge en costume chercher lui aussi quelque chose à l’aide de mots griffonnés sur un coin de feuille de papier. Il n’y fit pas attention, mais pourtant, il aurait du.

Cet homme était là pour la même raison que lui. Il devait acheter un cadeau de mariage, pas pour son ex-femme, mais pour son frère. Il avait un physique avantageux : des cheveux noir de jais, coupé très courts, avec une simple crête au milieu du crâne. Elle n’était pas très haute, pour ne pas qu’on la lui reproche, mais assez pour qu’il se distingue. Son apparence était tout à fait soignée, car étant agent immobilier, il devait être irréprochable pour faire meilleure impression et séduire les clients ou clientes. Il portait un pantalon noir, ainsi qu’une veste de costume de la même couleur, ouverte et surmontant un chemise blanche. Il avait aussi sur le nez des lunettes aux verres carrés et aux montures bleu turquoise, assorties au bleu profond de ses yeux.

Il ne portait pas de cravate car il préférait avoir une tenue décontractée. Cela lui avait déjà valu des remarques de ses pairs, étant issu d’un milieu huppé, mais il ne les avait pas prises en compte, et il ne le faisait toujours pas. Il n’appréciait pas le mode de vie qu’on lui avait enseignait. Quand il n’avait pas le choix, il respectait les règles de la bourgeoisie, mais dès qu’il le pouvait, il agissait comme monsieur tout le monde. A vingt-neuf ans seulement, Miralem Coffe était déjà le patron d’une des agences immobilières les plus réputées d’Angleterre, mais son succès ne lui montait pas à la tête. Il avait simplement deux employés, et il se chargeait souvent lui-même de faire visiter les maisons, plus souvent les villas, qu’il vendait.

Son esprit, contrairement à son apparence, était très désordonné. Il se souvenait de certaines choses quand il fallait, d’autres quand il ne fallait pas. Lorsqu’il entreprenait quelque chose, il s’y prenait toujours au dernier moment. C’était encore le cas ce jour-là. Si son frère Cypriaque ne l’avait pas appelé pour lui demander à quelle heure il les rejoindrait avant le mariage, il aurait sûrement attendu la veille de l’évènement pour se déplacer jusqu’au magasin. Le mariage avait lieu dans quelques jours, et après avoir avalé rapidement un sandwich, il allait consacrer seulement quelques minutes à la recherche d’un cadeau. Il y avait une liste à respecter, donc ce serait amplement suffisant, d’autant qu’il ne devait plus y avoir beaucoup de choix, car il était sûrement un des derniers à la consulter. Il ne remarqua pas la présence d’un autre homme dans le même rayon que lui, trop occupé à chercher ce qu’il était venu chercher. Après avoir lu la liste déposée à l’accueil du magasin Harrods, il avait décidé d’acheter le trousseau de serviettes de table, estimant que ce cadeau serait moins ridicule range serviettes, dusse-t-il être de luxe.

Pourtant, quand il vit les deux objets en question, il se surprit à hésiter. Si leur présentation n’annonçait rien de bon, ils donnaient envie lorsqu’on se retrouvait en face d’eux, autant l’un que l’autre. Il fit plusieurs allers retours dans le rayon, pour observer chacun des deux cadeaux proposés, et quand il eut enfin fait son choix, il tendit le bras pour attraper l’objet convoité. Son geste se fit rapide lorsqu’il entrevit quelqu’un d’autre diriger sa main vers le même endroit que lui, et il eut finalement le dessus. Le trousseau de serviettes de table entre les doigts, il se tourna vers l’homme qui avait failli le lui ravir, et celui-ci n’avait pas l’air d’apprécier ce qui venait de se passer.

-          J’étais là avant vous ! Hurla Lorik.

Quelques personnes se retournèrent en l’entendant, mais elles passèrent vite leur chemin, effrayés par l’attitude impulsive de Lorik et le regard menaçant que leur lançait son vis-à-vis quand elles s’attardaient au beau milieu de l’allée centrale pour suivre leur discussion animée.

-          Et alors ? Rétorqua simplement Miralem, indifférent aux protestations du brun.

Ce dernier sembla reprendre son calme, comprenant que s’énerver ne servirait à rien.

-          J’ai vu cet objet avant vous, donc c’est moi qui dois l’acheter, expliqua Lorik, d’une voix posée.

-          Je vois pas pourquoi. Si vous le vouliez, vous aviez qu’à le prendre avant que je décide de le faire.

-          Mais comment vouliez-vous que je sache que j’allais me retrouver face à quelqu’un voulant acheter la même chose que moi ! Répliqua Lorik, s’emportant à nouveau.

-          Vous ne pouviez pas le savoir, justement. C’est pour ça que vous n’avez aucune raison de m’en vouloir. Je ne savais pas non plus que vous aviez l’intention d’acheter ce trousseau, alors on ne peut pas dire que je vous dois quoi que ce soit. J’ai été plus réactif, c’est tout.

Le calme imperturbable de Miralem sembla agacer Lorik, car il fronça exagérément les sourcils, tout en passant une main dans ses cheveux. Il n’était pas d’humeur à se disputer, pas après une journée de travail, mais apparemment, le sort en avait décidé autrement. S’il voulait le trousseau de serviettes, il allait devoir convaincre Miralem de l’échanger contre l’autre objet.

-          Je m’en fiche ! Cria-t-il, malgré sa volonté d’être coopératif. Vous avez qu’à prendre le range serviettes ! L’un ou l’autre, qu’est-ce que ça change pour vous ?

-          Ca ne change rien pour moi, ni pour vous, mais le fait est que j’ai pris le trousseau en premier, alors je vais aller à la caisse pour payer, pendant que vous retrouvez vos esprits. Vous n’aurez plus qu’à acheter le range serviettes, puis je suppose qu’on se reverra au mariage…

Miralem s’en alla sur ces dernières paroles, laissant derrière lui un homme médusé par son comportement et mécontent de récupérer le pire des cadeaux.

Comme il l’avait déclaré, il marcha jusqu’aux caisses alignées les unes à côté des autres, et il en choisit une où il n’y avait pas grand monde. Il dut néanmoins attendre quelques minutes que la personne devant lui règle ses nombreux achats, puis il posa son trousseau de serviettes de table sur le tapis roulant. Il paya la somme due, puis il sortit du magasin, aussi simplement qu’il y était entré. Sa course ne lui avait pris que quelques minutes, comme prévu, et malgré ce petit désaccord avec un autre client, il restait de bonne humeur. Il allait certainement le revoir, car apparemment, ils avaient tous deux consulté la même liste d’objets. Il n’avait jamais vu Lorik et il ne connaissait ni son prénom, ni le lien qu’il avait avec son frère ou sa future belle-sœur, mais il y en avait forcément un s’il était invité, et Miralem finirait bien par le savoir. Leur prochaine rencontre risquait d’être intéressante et riche en émotions si le brun lui en voulait toujours d’ici là. Il sourit à cette idée, amusé, et il reprit sa route.

Sa pause déjeuner était terminée, alors il retourna à pied à l’agence, située à quelques rues du magasin. Comme tous les jours, un café court bien serré l’attendait sur la petite table en bois verni longeant un des murs de l’entrée..

-          Merci Chloé, dit-il à sa secrétaire.

Celle-ci lui sourit amicalement.

-          De rien, répondit-elle.

La jeune femme avait vingt-quatre ans. Il l’avait engagée quatre mois auparavant, quand sa précédente secrétaire avait pris sa retraite, et elle faisait du très bon boulot. Toujours à l’heure, prête à travailler dur, souriante, la joie de vivre incarnée. Elle avait toutes les qualités requises pour son métier, et Miralem en était très satisfait. Il avait confiance en elle, et il ne vérifiait que très rarement ce qu’elle faisait. Elle classait, déclassait, prenait des rendez vous, accueillait les clients, les renseignait, et il se contentait de leur faire visiter les maisons que sa secrétaire avait mis tant de détermination et de cœur à choisir pour eux.

-          Bertrand est pas encore rentré ? Lui demanda-t-il.

-          Pas encore, déclara Chloé. Il a appelé et demandé que je te prévienne quand tu arriverais, parce qu’il va devoir rester là-bas plus longtemps que prévu. Ses clients veulent visiter la villa une deuxième fois. Ils sont pressés d’acheter, et elle leur plaît, alors ils veulent être surs de leur choix.

-          Parfait, lança Miralem, avant de prendre la tasse qui lui faisait de l’œil et fumait depuis qu’il était revenu à l’agence.

Satisfait, il alla s’installer à son bureau, dans une autre pièce. Il laissa la porte ouverte, comme d’habitude, pour que l’ambiance soit plus chaleureuse et le contact avec ses employés plus facile. Bertrand était l’un deux, et il était chargé de faire visiter les biens immobiliers aux clients. Miralem et lui se relayaient à la tâche, et ainsi, ils avaient trouvé un mode de fonctionnement idéal à leurs yeux. Ils n’étaient que trois, mais tout allait pour le mieux, et l’entreprise tournait bien. Depuis trois ans, Miralem avait créé sa propre agence immobilière, et si personne n’avait cru en lui, il avait toujours su qu’il pouvait y arriver. Il était arrivé là où personne ne l’attendait, et il en était fier, mais sans prétention, il ne le montrait pas. Il travaillait, respectait ses clients, les satisfaisait au mieux, et ils repartaient heureux, autant qu’il l’était lui-même en ce moment.


Voilà le premier chapitre de notre nouvelle histoire. Il ne se passe encore rien de passionant, on vous l'accord, mais ça va venir^^
La suite arrivera le 20, comme initialement prévu, puis le 30, puis le 10, puis le 20, puis le 30, puis le 10, et ainsi de suite. Vous serez prévenus du moindre retard de publication bien sûr.
Sur ce, bonne nuit à ceux qui liront avant de se coucher, bonne journée ou bon week-end aux autres^^
On est ravie de vous retrouver pour une nouvelle aventure^^
Bisous à tous et à toutes.  

 

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Plus que nous [terminée]
Voir les 13 commentaires - Ecrire un commentaire - Communauté : A l'ombre des romances...
Dimanche 7 septembre 7 07 /09 /Sep 17:25


Nous revoilà, nous revoilà!

Ce n'est pas une suite, la prochain est toujours prévue pour la semaine prochaine.
Il y aura simplement deux jours de décalage par rapport à la date prévue.
On devait publier le premier chapitre de PLUS QUE NOUS le mercredi 10, mais finalement, il ne sera en ligne que vendredi 12, car d'ici la, nous allons manquer de temps et d'accès à Internet pour communiquer entre nous^^

Ensuite, ne vous inquiétez pas, nous publierons aux dates que nous vous avons données, soit le 10, 20 et 30 de chaque mois^^

Voilà! A très vite pour notre retour!
Gros bisous à tous et à toutes.

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Conneries en tous genres^^
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Lundi 25 août 1 25 /08 /Août 14:47
Deuxième article de la journée pour parler d'un fait exaspérant...

Nous avons été très heureuses de voir  que l'histoire Indicibles Cruautés a été appréciée mais nous aurions aimé plus de réactions et de critiques.
N'allez pas croire que dix commentaires en moyenne ne nous suffisent pas mais c'est très peu et très frustrant par rapport au nombre de visiteurs (une centaine pour tous les jeudis et une  moyenne  de cinquante  pour les autres jours) et au nombre d'abonnés (un tiers seulement a mis un com)...

Sur ceux on vous laisse car on a des résumés à faire Joy étant chez Perri ^^.

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Conneries en tous genres^^
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