Présentation

Mardi 14 juillet 2 14 /07 /Juil 15:50


Résumé de l'histoire ici, si vous voulez le lire.

« Aujourd’hui, 3 novembre, la matinée sera fraîche, le thermomètre atteindra à peine les huit degrés, et ce ne sera pas mieux dans l’après-midi, qui devrait être marqué par l’arrivée de nuages noirs et donc d’averses plus ou moins importantes… »

-         Hummm, fut le seul grognement qui répondit à cette annonce.

A contrecoeur, Florentin sortit de son lit. Il éteignit la radio de son réveil et se frotta vivement les yeux pour se réveiller. Les vacances de Toussaint étaient terminées, et en ce lundi automnal, il devait retourner au lycée.

Debout devant son armoire, le jeune homme regarda son image dans la glace. Plutôt mince comparé aux garçons de son âge, il appréciait néanmoins son corps. Comme chaque matin, ses courts cheveux châtains partaient dans tous les sens. Il sourit, et quitta son pantalon de pyjama. Il prit un boxer noir dans un tiroir ainsi qu’un pantalon en toile moulant et blanc. Il hésita un moment pour choisir son haut mais il jeta finalement son dévolu sur un marcel blanc qu’il surmonta d’un fin pull en laine aux rayures noires et blanches. Satisfait, il passa ses doigts dans ses cheveux pour les aplatir à certains endroits. Il n’aimait pas se coiffer au peigne, il préférait rester naturel, et c’est ce qui faisait principalement son charme.

Fin prêt, il descendit au rez-de-chaussée. Arrivé dans la cuisine, il fit la bise à son père et à sa mère, déjà attablés. Il prit son bol sur la table, déjà rempli de lait par ses parents, et le mit à chauffer au micro ondes. Attendant que la minute s’écoule, il attrapa le paquet de brioche dans un placard et la confiture dans le frigo. Il posa le tout à sa place, récupéra sa boisson chaude et s’installa aux côtés de ses parents.

-         T’as bien dormi ? Demanda sa mère, souriante.

-         Oui, oui, répondit Florentin. J’arrive pas à croire qu’il fait 10 degrés dehors alors que dans ma chambre je crève de chaud !

-         On a le chauffage dedans, Flo ! Intervint son père. Dehors, tu peux pas augmenter la température !

-         Merci papa pour cette remarque pertinente ! Je suis bête, mais quand même !

Les trois membres rirent à l’unisson, et le petit déjeuner se déroula dans une ambiance chaleureuse, comme toujours.

Quand il eut fini de manger, Florentin mit son bol dans le lave-vaisselle et débarrassa ce dont il s’était servi. Il monta à l’étage pour se brosser les dents, puis il retourna dans sa chambre. Il enfila sa veste noire en cuir et dissimula son cou sous une fine écharpe en laine grise. Il attrapa son sac à dos posé au sol, et il dévala les escaliers de sa maison. Ses parents étaient aussi sur le point de partir à leur travail, alors il leur fit la bise une nouvelle fois.

-         A ce soir ! Lança-t-il, tout en franchissant la porte d’entrée.

Une fois dehors, il resserra son écharpe, et il ferma sa veste en cuir. Il glissa ses mains dans ses poches et se mit en route, de bonne humeur. Depuis son entrée au lycée, il s’y rendait à pied, car l’établissement n’était pas loin de chez lui. Il parcourut quelques mètres et bifurqua dans une rue perpendiculaire à la sienne, puis il s’arrêta devant une des maisons. Il sortit son portable de sa poche, et composa un numéro qu’il connaissait par cœur.

-         C’est moi, je suis là, fut la seule chose qu’il dit, et son interlocutrice comprit le message.

Quelques secondes plus tard, une jeune fille apparut sur le perron de la maison devant laquelle il se trouvait. Florentin adopta un sourire niais quand il la vit arriver. Ses cheveux châtain clair et raides tombaient parfaitement de chaque côté de son visage, séparé par une raie droite sur la gauche. Ses yeux vert perçant lui attiraient la jalousie de nombreuses jeunes filles, mais malgré sa beauté naturelle, elle ne faisait pas partie des personnes les plus populaires, car elle refusait de s’allier avec celles qui ne pensaient qu’à se pavaner devant les plus beaux garçons du lycée. Ses taches de rousseur lui valaient parfois certaines moqueries, mais elle n’en faisait cure. Elle était fière de cette caractéristique physique et pour rien au monde elle n’aurait voulu y changer quelque chose.

Une fois de plus, Florentin se dit qu’elle était magnifique. Elle ne faisait rien pour s’embellir car elle n’avait besoin d’aucun artifice pour qu’un charme exceptionnel se dégage d’elle. Malheureusement, Bérénice ne savait pas ce qu’il ressentait. Même s’il paraissait sûr de lui et si ses tenues étaient les dernières à la mode, Florentin était quelqu’un de très réservé, loin de l’image qu’il renvoyait. Il gardait ses ressentis pour lui, surtout lorsqu’il s’agissait de sentiments amoureux.

-         Salut toi ! Lança la jeune fille en faisant gaiement la bise à son ami.

Florentin n’eut pas le temps de répondre qu’elle continua sur sa lancée.

-         J’ai promis à Arthur qu’on passerait le prendre alors faut qu’on prenne le chemin qui passe devant chez lui !

Aussitôt, l’enthousiasme du jeune homme diminua. Il avait cru profiter d’un court moment seul avec Bérénice, mais apparemment, ce ne serait pas le cas. Ils allaient faire le trajet à trois, encore une fois. Pourtant, il ne montra rien et garda un sourire aux lèvres. Comme prévu, ils passèrent devant chez Arthur qui les rejoignit, et ils allèrent ensemble jusqu’au lycée.

Quand ils entrèrent dans l’établissement, il leur restait cinq minutes avant le début des cours. Bérénice était en première scientifique, donc elle quitta ses deux amis pour se diriger vers sa salle. Arthur et Florentin étaient en première économique et sociale, mais pas dans la même classe, donc ils se séparèrent pour aller chacun assister à leur cours respectif.

Quand Florentin arriva devant sa salle, il sourit à quelques camarades qui en attendaient d’autres dans le couloir ou qui attendaient la dernière minute pour quitter cet endroit, et il entra dans la pièce. Il s’assit à une table derrière laquelle il n’y avait encore personne, au milieu de la salle. Petit à petit, de plus en plus d’élèves arrivèrent, et quand la sonnerie annonçant le début du cours retentit, la pièce était pleine. Un garçon que Florentin appréciait sans pour autant le fréquenter s’était assis à côté de lui, concentré sur son cahier. Leur professeur de français se fit remarquer en entrant au rythme du son de ses talons aiguilles. Aussitôt, les têtes se relevèrent et les bavardages cessèrent.

-         Sortez vos dossiers, je vais les ramasser, déclara la jeune femme, après avoir sorti ses affaires.

Chacun sortit un tas de feuilles de son sac, plus ou moins gros selon le temps passé à réfléchir ou l’énergie dédiée à la recherche de documents pertinents. Leur professeur leur avait demandé de rédiger pendant les vacances au moins cinq pages sur un sujet précis, en binôme, autorisant ses élèves à choisir avec qui ils voulaient travailler.

Quand elle s’arrêta devant la table de Florentin, il observa son voisin rendre son dossier puis il leva son visage d’un air nonchalant. Sa professeur, attendait, le bras tendu, qu’il lui donne son travail, mais le jeune homme n’avait aucun document à sa portée et ne semblait pas disposé à en sortir un de son sac. La jeune femme fronça les sourcils, mécontente que son élève n’ait pas fait le devoir demandé.

-         Je l’ai fait, madame, mais je l’ai fait tout seul parce que tout le monde était déjà à deux, expliqua-t-il.

Sa professeur se dérida alors, soulagée. Elle avait eu du mal à croire que Florentin, un de ses meilleurs élèves, ait oublié de faire un dossier aussi simple que celui qu’elle avait demandé à sa classe de faire.

-         C’est pas grave, répondit-elle, je le prends quand même.

Florentin se baissa et prit son travail dans son sac, puis il le tendit à la professeur. Celle-ci le remercia avec au bout des lèvres un sourire auquel il ne répondit pas.

-         On était tous à deux, mon cul oui, lança un élève, alors que la professeur posait les dossiers sur son bureau.

Tous les regards se tournèrent vers la personne qui venait de prononcer ces mots. C’était un jeune garçon vêtu d’un pantalon rouge de survêtement et d’un t-shirt blanc moulant lui permettant d’exhiber ses pectoraux. Il portait aussi une veste à capuche blanche qu’il avait laissée ouverte, et une crête trônait sur son crâne, parsemé de courts cheveux bruns. Quand Florentin se tourna vers lui, leurs yeux se rencontrèrent pour ne plus se lâcher. Un combat silencieux prenait place et chaque élève en était témoin. Ce fut finalement Florentin qui abandonna le premier, excédé par l’attitude de son ancien ami envers lui.

-         Pourquoi dis-tu ça, Thomas ? Demanda leur professeur.

-         Parce qu’il a pas du faire beaucoup d’efforts pour se mettre en binôme avec quelqu’un. Il préfère tout faire tout seul vu qu’il y a pas Bérénice et Arthur, les grands amours de sa vie qu’il suit comme un chien !

Le ton du jeune homme était acerbe, empreint d’une rancune gardée en lui depuis trop longtemps. Il n’arrivait pas à s’exprimer autrement que par des mots violents, quitte à blesser Florentin. Celui-ci gardait un visage impassible, et ne répondait pas, mais au fond de lui, les paroles de Thomas lui faisaient mal. Il ne lui en voulait pas, car son camarade de classe avait toutes les raisons du monde de le détester. Il se sentait simplement responsable du caractère impitoyable et sans cœur du jeune homme, même s’il savait que ce n’était pour lui qu’une carapace pour se protéger et ne plus souffrir d’être trahi à nouveau. A l’époque, Florentin avait pris la bonne décision, pour son propre bien, mais il n’avait pas pensé aux conséquences que cela aurait sur la vie de Thomas, ni à l’animosité que ce dernier ressentirait par la suite envers lui.

Florentin fut sorti de ses pensées quand la professeur annonça que l’insolence de Thomas lui vaudrait deux heures de retenue. Celui-ci offrit à Florentin un regard meurtrier, jugeant que sa sanction était encore une fois de sa faute, puis il se concentra sur le cours, et ignora son ancien ami jusqu’à la fin de l’heure.

La matinée défila, et à midi, Florentin retrouva Bérénice et Arthur dans la queue du self. Ils patientèrent quelques minutes, puis ce fut leur tour, et ils choisirent chacun ce qu’ils voulaient manger. Ils s’installèrent ensemble à une table vide, et ils entamèrent le repas.

-         Ca a été ce matin, Flo ? Demanda Arthur, remarquant le regard vide de vis-à-vis.

Florentin leva la tête et sourit. Son meilleur ami était l’un des seuls, si ce n’est le seul, qui lisait en lui comme dans un livre ouvert, ou presque. Personne n’arrivait à comprendre ce qu’il ressentait ou à deviner quand quelque chose le tracassait. Personne, sauf Arthur. Ils s’étaient retrouvés dans la même classe pour la première fois en quatrième, avec Bérénice, et depuis, ils ne s’étaient plus quittés. Ils formaient un trio à la fois envié et détesté par tous, car rien ne passait avant leur amitié. Pourtant, Bérénice n’arrivait pas à cerner Florentin de la même façon qu’Arthur. Elle se disait que c’était sûrement parce qu’elle était une fille et qu’elle n’avait pas la même vision des choses qu’eux. Au début, cela l’avait gêné, mais au final, elle était passée outre, et elle avait une complicité avec l’un ou avec l’autre différente de celle qui régnait entre les deux garçons mais tout aussi forte.

-         Bof, Thomas a encore sorti une de ses phrases cinglantes sur mon amitié avec vous, répondit Florentin.

-         Pour changer, lança Bérénice. J’espère qu’il va pas être comme ça toute l’année.

-         Je pense que si, mais ça fait rien, je le supporterai, déclara Florentin.

-         Dis pas n’importe quoi, intervint Arthur. Il a pas à être comme ça envers toi, c’est tout, et s’il est pas assez intelligent pour le comprendre, c’est triste pour lui.

-         Tu sais très bien pourquoi il agit comme ça. T’aurais réagi pareil à sa place.

-         Peut-être, mais tu ne vas jamais me faire ce coup là, hein ? Rétorqua Arthur, un sourire amusé aux lèvres.

-         Y’a pas de raison.

Les trois amis sourirent et continuèrent leur conversation en enchaînant sur un autre sujet. Leur repas se termina sur un ton plus léger que sur celui avec lequel il avait commencé.

-         On se retrouve devant le portail après les cours ? Demanda Bérénice, alors qu’ils sortaient du self.

-         Vous serez que deux, répondit Florentin. Je vais passer voir Emilien avant de rentrer.

Arthur et Bérénice acquiescèrent, sachant que Florentin essayait de passer du temps avec le jeune homme deux ou trois fois par mois. Ils le connaissaient uniquement de vue, et n’avait jamais eu l’occasion de faire connaissance avec lui, mais d’après Florentin, Emilien était quelqu’un de sympathique et dont la compagnie était agréable. Les deux jeunes gens n’en doutaient pas, mais ils s’inquiétaient pour leur ami. Ils ne voulaient pas que Florentin se retrouve à nouveau embarqué dans de drôles d’histoires.

-         A demain alors ! Lança Florentin, en se dirigeant vers sa salle de cours.

Bérénice et Arthur le saluèrent à leur tour puis ils se séparèrent pour rejoindre leurs classes respectives.

A dix-sept heures, Florentin termina sa journée. Il sortit de sa salle, et parcourut les couloirs du lycée vers la sortie. Devant le portail, il fit un rapide signe de la main à ses deux amis qui commençaient à s’en aller, puis il marcha jusqu’au centre ville. Il s’arrêta devant le plus grand centre commercial de la commune, et il sortit son téléphone de sa poche, puis il composa un numéro.

      -     T’es où ? Demanda-t-il, quand son interlocuteur lui répondit.

      -     Au Pazeo, tu me rejoins ?

      -     Oui, oui. C’est le bar en face de la salle de gym ?

      -     C’est ça.

      -     OK, j’arrive.

Il raccrocha, et hâta le pas en direction du lieu désigné. Quand il arriva à destination, il entra dans le bar à la façade en bois et aux fenêtres rondes, véritables marques de fabrique de cet endroit que Florentin n’avait jamais fréquenté mais qu’il avait déjà remarqué en passant devant.

Il aperçut Emilien assis dans un coin de la salle, sur une banquette en cuir bleu turquoise, autour d’une table couleur bois wenge. Le jeune homme avait le crâne rasé, et ses yeux bleus étaient repérables à des kilomètres tant ils étaient expressifs. Florentin le rejoignit, lui fit la bise, et s’assit en face de lui. Il prit son temps pour poser son sac à dos à ses pieds et retirer sa veste ainsi que son écharpe, inutiles à l’intérieur du bar car la température était plus chaude qu’à l’extérieur.

-         Comment tu vas mon chou ? Demanda Emilien, quand son ami fut installé à son aise.

-         Arrête, j’aime pas que tu m’appelles comme ça, lança Florentin, les sourcils froncés, et un léger rictus de dégoût sur les lèvres.

Son ami sourit, peu surpris, et il changea de sujet.

-         Ta journée s’est bien passée ?

-         Oui, oui, très bien, Thomas m’a encore offert une de ses sympathiques remarques, mais j’ai l’habitude ! Et toi, la fac est toujours pas bloquée ?

-         Non, non. On a cours pour l’instant. C’est pas passionnant, mais on m’a dit que c’était toujours comme ça la première année, et qu’après ça allait mieux, alors je prends mon mal en patience !

-         C’est sûr. J’en suis pas encore là moi.

-         Ca passera vite deux ans, tu verras.

-         Je sais bien, mais il me tard…

Florentin fut coupé par l’arrivée du serveur. Vêtu d’un pantalon noir en cuir moulant et d’un haut en résille de la même couleur, ce dernier semblait aimer l’extravagance. Alors que les autres employés étaient en costumes, celui-ci était habillé comme s’il sortait en discothèque. Florentin fut surpris par cet accoutrement, qui n’eut comme seul effet de l’empêcher de terminer sa phrase.

-         Qu’est-ce que je vous sers, messieurs ? Demanda le jeune homme.

-         Un café pour moi, répondit Emilien.

Le serveur se tourna alors vers Florentin pour prendre sa commande, mais ce dernier avait le regard figé, fixant un point vide en face de lui. Il fallut plusieurs tentatives pour le sortir de sa torpeur.

-         Excusez-moi, finit-il par dire. Je prendrais un café crème s’il vous plaît.

Le serveur hocha la tête et s’en alla préparer les boissons demandées.

-         Ca va pas ? S’inquiéta Emilien devant l’air ailleurs de son ami.

-         Tu m’as emmené dans un bar gay, se contenta de répondre Florentin.

-         Et alors ?

-         Et alors tu sais très bien que j’aime pas ce genre d’endroits.

-         Relax, Flo. C’est pas connu, ici, tu croiseras personne que tu connais. Sois pas aussi mal à l’aise pour si peu. Et arrête de regarder tous les types autour de toi comme des bêtes curieuses, ça m’énerve !

-         T’avais qu’à pas m’emmener ici ! Puis c’est pas le problème. J’ai pas envie que tout le monde croie que je suis gay !

-         Personne n’en a rien à faire de ta vie, ici. Alors tu te calmes, lança Emilien, fermement, déçu par la réaction de son ami.

Florentin baissa la tête, toujours gêné par l’endroit où il se trouvait, mais aussi un peu honteux de son comportement. Un silence s’installa, jusqu’à ce que le serveur revienne avec les boissons chaudes en main.

-         Un café pour monsieur, et un café crème pour le jeune homme, dit-il en posant les tasses sur la table.

Emilien et Florentin le remercièrent, puis l’aîné reprit la parole.

-         Sinon, j’ai quelque chose à te dire, Flo.

-         Vas-y, répondit le garçon, soulagé que son ami ouvre une discussion. Je suis tout ouïe !

-         En fait, j’ai rencontré quelqu’un.

Un long blanc suivit cette déclaration, Emilien ne sachant pas s’il devait continuer, et Florentin ne sachant pas comment réagir. L’aîné observa le visage de son ami pour tenter de percevoir sa réaction, mais aucune émotion ne filtra sur ses traits. Florentin garda une expression impassible, comme toujours, même s’il bouillonnait à l’intérieur de lui, atteint par des sentiments contradictoires. Il était heureux que son ami ait trouvé quelqu’un, et il l’enviait en même temps. Il enviait cette vie que menait Emilien, comme il l’entendait. Il était jaloux de ce jeune homme qui avait à peine deux ans de plus que lui mais qui savait déjà ce qu’il voulait, alors que d’autres étaient perdus depuis plusieurs années. Alors que d’autres, ne sachant pas comment faire pour s’exprimer librement, gardaient tout au fond d’eux et souffraient en silence. Alors que d’autres, malgré le bien fondé de leurs actions, en regrettaient les conséquences et cherchaient sans bruit à réparer leurs erreurs, pour mieux s’entendre avec les autres et être en accord avec eux-mêmes.

D’autres âmes égarées, en apparence si paisibles mais au fond si chaotiques, hantées par leur passé, cherchant à comprendre et à entrevoir des vérités difficiles à accepter.

D’autres, comme lui, Florentin, jeune homme bien dans sa peau mais à l’esprit tourmenté.

Voici le premier chapitre de notre nouvelle histoire. On espère qu'elle vous plaira, on retourne un peu plus dans l'univers d'IC (mais pas tout à fait!).
Désormais, nous publierons Symphonie d'Alcools et Sagesse d'Une Etoile en même temps, en alternant les chapitres, donc prochaine suite: chapitre 5 de SUE.
Bises à tous et à toutes et à bientôt.
Merci aux personnes qui nous donnent leur avis^^
Par Perri_et_Joy - Publié dans : Symphonie d'alcools [en cours]
Voir les 6 commentaires - Ecrire un commentaire - Communauté : A l'ombre des romances...
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Commentaires

haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! je kiff .. plein de mystère .. ça m'intéresse on va voir ou ça nous même ... donc le chapitre 2 et 3 seront essentiels je pense .. la je déciderais si je suivrais vraiment cette histoire ou pas ...

Bonne continuation ... chu~~~~~~
commentaire n° :1 posté par : Cindy le: 15/07/2009 à 03h20
C'est deja bien que le premier te plaise^^
A bientôt pour la suite!
réponse de : Perri_et_Joy le: 15/07/2009 à 20h08
coucou ! j'aime bien le début de cette histoire même si le look de thomas et émilien ne me branchent pas trop ^^ sinon c'est bien, ya du mystère dès le début et tout...
commentaire n° :2 posté par : Merlin le: 15/07/2009 à 11h37
Lol il faut des looks pour tous les gouts et qui correspondent à tous les caractères!
Le mystère est bien présent, et il le sera jusqu'au bout^^
Bises
réponse de : Perri_et_Joy le: 15/07/2009 à 20h09
Eh bien... voila un chapitre qui nous amène bien des questions!!! J'espère que cette fois on ne devra pas attendre le dernier chapitre pour avoir toutes les réponses! lol, mon pauvre petit coeur ne supporterai pas (en espérant que ce navrant chantage fonctionnera... on y croit!!)
Bizz
commentaire n° :3 posté par : Meryl le: 17/07/2009 à 16h09
Hum non ton chantage ne marchera pas! On décide quand tu auras les réponses, pas toi.
D'autant qu'on ne voit pas du tout ce que tu trouves de mystérieux dans ce chapitre, tout est très clair (ah oui c'est vrai, peut être qu'on connait déjà la suite donc tout nous semble évident :p).
Bisous et à plus tard!
réponse de : Perri_et_Joy le: 17/07/2009 à 19h38
coucou! L'histoire a l'air d'être intéressante! j'ai hâte de lire la suite! toujours aussi bien écrit, bravo!
commentaire n° :4 posté par : Mashiro le: 22/07/2009 à 15h41
Merci beaucoup^^
La suite arrivera en aout sûrement, si on n'est pas trop occupée!
Merci de nous avoir donné ton avis =D
réponse de : Perri_et_Joy le: 22/07/2009 à 15h59
Bonsoir,

enfin, une connection qui me permet, de dire que cette nouvelle histoire m'emballe, possitivement, je sens que l'intrigue va nous faire de fortes sensation , je sens que vous aller nous faire une superbe histoire (je trouve que je sens beaucoup de choses =)), je plais ce pauvre florentin car j'ai l'impression que sa vie ne va pas être rose tout au log de l'histoire

merci pour votre superbe travaille et j'espère à beintôt
commentaire n° :5 posté par : sakura le: 27/07/2009 à 22h35
Merci Sakura.
Nous allons essayer de faire une bonne intrique quand nos pc seront vivants. Ce qui n'est pas le cas actuellement
On te dit rien ^^  
réponse de : Perri_et_Joy le: 30/07/2009 à 23h50
elle me plait deja ton histoire je hata de voir la suite
commentaire n° :6 posté par : kaname le: 17/04/2011 à 00h54

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