Présentation

Mercredi 27 mai 3 27 /05 /Mai 11:26

L’endroit n’était pas calme, loin de là. La foule s’accumulait entre les rayons de livres de la plus grande librairie de la ville. Dans un coin, assise derrière une table, une jeune personne observait attentivement le monde venu spécialement pour elle. Elle était vêtue d’une chemise en soie noire et d’un jean bleu marine moulant surmontant une paire de chaussures en toile blanche. Ses cheveux étaient longs et bouclés, regroupés dans une haute queue de cheval. De légers traits noirs étaient dessinés sur ses yeux, rendant leur bleu profond encore plus impressionnant. Tout laissait croire que c’était une femme.

C’est ce que se dit Orion quand il entra dans la librairie et l’aperçut de loin, ravi d’avoir enfin un avis sur le sexe d’une personne dont il admirait le travail. Il n’avait jamais vu sa silhouette ou son visage, car l’auteur était très discret, n’apparaissant jamais en photo dans un magazine ou un journal. Cassandre Castell était connu depuis peu, grâce à une série de romans ayant rencontré un franc succès, auprès des jeunes comme des plus âgés. Comme prévu, deux semaines après une soirée pendant laquelle il s’était trouvé plus de points communs qu’il ne l’aurait cru avec un homme qu’il ne pensait jamais apprécier, Orion était au rendez vous pour la dédicace organisée par son auteur favori, un mercredi après-midi. Il se félicitait d’être arrivé en avance au vu du nombre de personnes déjà présentes. Il espérait que Calixte arriverait assez vite, car ce dernier devait récupérer sa place, et Orion ne comptait pas rester à l’attendre dans l’entrée pendant des heures.

Heureusement, il n’eut pas à patienter longtemps, car quelques minutes à peine après son arrivée, un taxi s’arrêta devant la librairie. Calixte sortit du véhicule, vêtu d’un jean bleu ciel droit et d’un t-shirt bleu nuit sur un haut à manches longues blanc.

-         Je suis en retard ? Demanda ce dernier, en faisant précipitamment la bise à Orion, qui était allé à l’extérieur, malgré les nuages menaçants du mois d’octobre.

-         Non, non, au contraire ! J’étais juste pas mal en avance !

-         Ah d’accord, tu m’as fait peur sur le coup !

-         T’es pas venu en voiture ? S’étonna Orion.

-         Non, je me doutais qu’il y aurait du monde, un mercredi après midi en centre ville. D’habitude, c’est déjà l’horreur, alors là ! J’ai préféré prendre un taxi, ça m’aura évité de galérer pour trouver une place pour me garer !

-         C’est sûr t’as bien fait ! Tiens, ta place. On rentre ?

-         Je te suis ! Lança Calixte.

Ils entrèrent ensemble dans la librairie, et ils n’eurent pas d’autre choix que de faire la queue et d’attendre patiemment leur tour. Des tables étaient installées autour d’eux, et elles étaient toutes couvertes de dizaines d’exemplaires du dernier roman de l’auteur, publié pour la première fois deux jours auparavant, raison pour laquelle une dédicace avait lieu. Calixte en prit deux, et il en tendit un à Orion. Pour s’occuper, ils commencèrent à lire ce nouveau tome, qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de parcourir.

Plus ils tournaient les pages, plus leur visage prenait une expression étonnée. Visiblement, ils ne s’attendaient pas à cette histoire venant de leur auteur favori. Ce n’est qu’arrivé à une vingtaine de pages qu’Orion n’arriva plus à dissimuler sa surprise. Sans fermer son livre, il leva les yeux vers Calixte, qui semblait plongé dans l’histoire. Ce dernier dut sentir un regard posé sur lui, car il mit fin à sa lecture pour dévisager son ami.

-         Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda-t-il, Orion ayant l’air soucieux.

-         Ca t’étonne pas le choix des personnages ?

Calixte sourit, amusé et peu surpris par la réaction de son cadet.

-         Si, un peu, mais ça n’a rien d’incroyable non plus. T’as jamais lu d’histoire avec un couple d’homosexuels ?

-         Euh, non, jamais. Imaginer deux gars en train de se bécoter, ça me dit pas trop.

-         T’as un problème avec ça ? Rétorqua Calixte, les sourcils froncés.

-         Non, non, pas du tout ! S’exclama Orion, remarquant l’air choqué de son ami et ne voulant pas qu’il lui en veuille pour quoi que ce soit. Mais si j’ai le choix, je préfère avoir en tête une belle fille qu’un mec ! C’est juste que l’auteur avait jamais abordé ce sujet.

-         C’est vrai, dit simplement Calixte, légèrement rassuré, mais l’air soucieux.

Sur ces derniers mots, il reprit sa lecture, et Orion l’imita quelques secondes plus tard. Malgré l’originalité du scénario et la présence de personnages peu ordinaires, ils furent passionnés par ce nouveau tome, et ils dévorèrent plusieurs pages encore, jusqu’à ce qu’Orion referme son livre d’un coup sec.

Ayant entendu un léger bruit, Calixte lâcha des yeux les lignes qu’il était en train de lire et il porta à nouveau son regard sur son ami.

-         Qu’est-ce qu’il y a cette fois ? Demanda-t-il, dans un soupir las.

-         T’as pas lu ? T’en es où ?? Relança Orion.

-         J’en suis quand ils partent de la fête foraine, et je vois vraiment pas ce qui a pu te gêner cette fois.

-         Lis la suite et tu verras, se renfrogna Orion.

Dubitatif, Calixte garda un instant les yeux posés sur la mine boudeuse de son cadet, puis, autant pour ne pas se laisser attendrir que pour comprendre ce qui avait provoqué cette réaction chez lui, il décida de continuer à lire. Ce n’est qu’après avoir parcouru quelques pages de plus qu’il trouva la cause de l’embarras d’Orion. Aussitôt, et ce fut plus fort que lui, il se mit à rire. Il resta discret, mais il ne put pas s’arrêter. Il ne remarqua pas l’air vexé d’Orion qui avait la nette impression que Calixte se moquait de lui. Ce dernier ne se calma que quand il reçut une tape ferme sur le bras. Il se rendit compte que tout le monde s’était tourné vers lui, alors il s’excusa à demi-mot, puis il reporta son attention sur Orion.

-         J’y crois pas ! Tu t’es carrément foutu de ma gueule ! Beugla celui-ci.

-         Mais non ! C’est juste que c’est marrant de te voir gêné pour ça.

-         Je vois pas vraiment le côté marrant du truc mais ça doit encore être l’influence de tes dreads ou un truc comme ça !

-         Ca t’a vraiment marqué on dirait, parce que tu dis n’importe quoi maintenant ! En même temps, vu la réaction que t’as eu en voyant que c’était une histoire entre deux hommes, tu m’étonnes que cette scène te perturbe !

-         Ca me perturbe pas ! Se défendit Orion, rouge pivoine. Mais j’ai pas l’habitude de voir ça. En général, j’ai plutôt deux seins devant mes yeux qu’un service trois pièces ! Désolé !

-         Y’a pas de mal !

-         Quoi ? T’es un habitué toi ?!

-         J’ai pas dit ça, se contenta de répondre Calixte, un sourire moqueur sur les lèvres.

Il ne laissa pas à Orion le temps de riposter, et il s’éloigna de quelques pas, car la queue avait commencé à avancer. La séance de dédicaces débutait.

 

Chacun de leur côté, sans se concerter, ils décidèrent de clore la conversation et de ne plus aborder le sujet jusqu’à nouvel ordre. Ils attendirent leur tour calmement. Pendant plusieurs minutes, les amateurs de romans de Cassandre Castell s’enchaînèrent devant son bureau. L’auteur signa tout ce qu’on lui tendit : articles de presse, romans, bouts de papier. Rien ne fut ignoré et tout le monde sortit satisfait de la librairie.

Quand ils arrivèrent devant leur écrivain favori, Orion fut le premier à tendre son livre pour y voir s’inscrire une dédicace, et Calixte le laissa faire, sachant contenir son impatience, contrairement à son ami. Il posa ensuite son exemplaire sur le bureau, et demanda poliment à l’auteur d’apposer sa signature plutôt sur la dernière page que sur la première. Celui-ci le fit sans protester, malgré l’étrangeté de la requête.

-         Vous êtes ensemble ? Demanda l’écrivain, à brûle-pourpoint, sans relever la tête et se concentrant sur sa dédicace.

Orion ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Il se trouva idiot et se tourna vers Calixte, qui ne disait rien et se contentait de regarder ailleurs pour ne pas répondre à la question. Le plus jeune dut réagir pour ne pas paraître impoli.

-         Pas du tout, non. Je suis déjà avec quelqu’un, et c’est une fille, déclara-t-il.

Sans qu’il le veuille, son ton s’était fait méprisant. Intérieurement, il se traita de tous les noms, mais Calixte et l’auteur n’eurent pas le privilège de l’entendre, et ils levèrent simultanément la tête vers Orion. L’écrivain fronça les sourcils suite à la déclaration peu avenante de son lecteur, mais aucune parole n’accompagna sa pensée, à l’instar de Calixte, qui resta muet, préoccupé une fois encore par l’avis de son nouvel ami, qui ne semblait pas si clair que ça. Orion prétendait n’avoir aucun problème avec l’homosexualité, mais plus Calixte l’observait, plus il avait l’impression que son cadet n’acceptait pas à cent pour cent que tout le monde n’ait pas la même sexualité. Etant quelqu’un de très ouvert d’esprit, il n’appréciait ni les préjugés, ni les réactions un tant soit peu discriminatoires, à tout point de vue. Il crut bon de penser avoir une discussion avec Orion à ce sujet là pour qu’il sache à qui il avait affaire.

Il mit son idée de côté, jugeant préférable d’en faire part à son ami à un autre moment, et il récupéra son livre. Orion ayant déjà pris le sien, Calixte fit un premier pas pour s’éloigner du bureau et laisser leur place aux lecteurs suivants. Il se figea aussitôt quand il entendit son ami murmurer, doucement mais pas assez pour qu’on ne l’entende pas :

-         De loin, je croyais que vous étiez une femme !

Calixte ferma les yeux, las, et il passa une main fatiguée sur son visage, puis il fit demi tour pour rester aux côtés d’Orion, qui n’en revenait toujours pas que son auteur favori soit un homme. En effet, celui-ci, malgré une tenue et une allure considérées comme plutôt féminines, n’avait aucune poitrine, et ce fut cet élément qui marqua Orion et le fit changer d’avis sur le sexe de l’écrivain. Ce dernier ne sembla pas surpris le moins du monde par la remarque de son lecteur. Habitué à ce que les gens soient surpris, il offrit un sourire indulgent aux deux hommes.

-         Excusez-le, jugea néanmoins utile d’ajouter Calixte.

Il n’attendit pas de réponse, et il empoigna le bras d’Orion. Malgré les protestations de celui-ci, Calixte le tira jusqu’à la sortie, furieux malgré lui.

-         Qu’est-ce qui t’a pris ? Cria-t-il, une fois dehors.

-         Mais c’est un homme, tu te rends compte ? Hurla Orion à son tour.

-         Et alors ? Je vois pas où est le problème.

-         Mais le problème, c’est que… Oh, et puis mince ! J’en ai rien à faire de toute façon ! Qu’il écrive des histoires de pédés et qu’il s’habille comme une fille, c’est sa vie !

-         Exactement, lança Calixte, d’un ton glacial, un peu choqué par les propos d’Orion.

Ne voulant rien ajouter, il héla un taxi, et il monta dans le véhicule, sans un regard pour Orion. Celui-ci, déçu et ne se rendant pas compte que ce qu’il avait dit pouvait avoir été mal perçu, imita son ami. Pendant le trajet, le malaise entre les deux hommes ne fit que s’accentuer. L’un était assis contre la fenêtre arrière droite, l’autre contre la fenêtre de gauche. Ils regardaient tous deux dehors pour ne pas avoir à affronter le silence ayant pris place entre eux.

Ils donnèrent chacun leur adresse, et le chauffeur les déposa tour à tour devant chez eux. Orion fut le premier à arriver à destination. Il paya le montant du pour aller jusqu’à chez lui, et il voulut s’adresser à Calixte, mais il ne sut quoi lui dire, d’autant que son aîné restait fermement dos à lui, fixant l’extérieur. Il ferma alors la porte du taxi, et marcha jusqu’à la porte d’entrée de sa maison. Apparemment, sa mère était là, car sa voiture était garée le long du trottoir, mais il n’en fit cas. Debout sur le perron, il regarda une dernière fois Calixte, mais celui-ci semblait décidé à ne pas changer d’avis, car il était toujours en train d’observer l’autre côté de la rue. Orion soupira et finit par entrer chez lui, retrouvant sa vie de famille après avoir passé un après-midi mitigé.

Une fois à l’intérieur, il ne vit pas le visage de Calixte se tourner lentement et son regard se poser sur cette porte close. L’aîné des jeunes hommes soupira à son tour, à quelques mètres de son ami, et il se laissa raccompagné chez lui. Il n’était pas fier de son attitude, car il avait tout bonnement ignoré Orion, et ce dernier avait eu l’air triste de ce manque d’attention, mais il avait aussi eu un comportement inexplicable, et Calixte avait besoin de réfléchir pour décider de la suite à donner aux évènements. Il n’était pas sûr que son cadet se rende compte de la portée de ses propos, alors il hésitait à le réprimander, car il ne voulait pas se le mettre à dos. Sa position était délicate, car il préférait que les choses soient claires, mais il n’avait pas envie de gâcher cette amitié nouvelle.

Il sortit de sa réflexion quand le chauffeur de taxi s’arrêta devant chez lui. Calixte le remercia et paya ce qu’il devait, puis il se faufila rapidement dans l’immeuble. Il parcourut quelques marches pour monter jusqu’au premier étage, puis il entra dans son appartement. Il retrouvait enfin le confort et le calme de sa sphère privée, après avoir attendu pendant des heures au cœur d’une foule bruyante et compacte. Cette différence l’apaisa un peu, et il se mit à l’aise. Il quitta son haut à manches longues et son t-shirt pour enfiler à la place une simple chemise blanche qu’il laissa ouverte. Il troqua son jean contre un pantalon en lin beige, il se mit pieds nus et il alla dans sa cuisine. Il était presque dix-neuf heures, et il devrait bientôt préparer son dîner, mais il n’en avait pas le courage. Epuisé par sa journée, autant qu’il l’était quand il travaillait, il se contenta de prendre une canette de bière dans son frigo et un paquet de chips dans un placard, puis il s’installa dans son salon, allongé dans son canapé après avoir allumé son téléviseur.

 

Pendant plusieurs semaines, Calixte se concentra sur son travail, tâchant de satisfaire tout le monde. Il y eut une période pendant laquelle il eut deux fois plus de clients, alors il dut redoubler d’efforts pour ne pas faillir à sa mission. Il avait toujours eu bonne réputation, étant très sérieux, généreux, et très à l’écoute, et il comptait la préserver.

Un mois passa, sans qu’il n’ait ou ne demande de nouvelles d’Orion. Il n’avait pas oublié son ami, loin de là, mais peut-être attendait-il inconsciemment que ce soit lui qui fasse le premier pas de la réconciliation. Il ne savait pas vraiment comment agir, alors il ne faisait rien. C’était lâche, mais ainsi, il ne risquait pas de prononcer un mot de trop et d’amener Orion à ne plus l’apprécier. Il avait bien réfléchi et il avait tourné le problème dans tous les sens. Au final, il n’était pas parvenu à définir si Orion disposait vraiment d’une très faible ouverture d’esprit ou si ses propos avaient dépassé sa pensée et n’avaient été que le fruit d’un énervement passager. N’étant pas certain de l’attitude à adopter, il avait estimé qu’il n’avait pas les éléments nécessaires en main pour juger ce jeune homme qu’il ne connaissait que depuis peu, et il s’était ravisé, préférant attendre un message ou un appel de son ami s’excusant et expliquant son attitude déplacé. Mais il n’avait rien reçu, et petit à petit, il avait rangé Orion dans un coin de son esprit, ne voulant pas avoir la tête ailleurs quand il travaillait.

Un vendredi de novembre, vers dix-sept heures trente, il termina sa journée. Il se changea, troquant son costume noir contre une tenue plus décontractée, et il quitta son bureau. Il erra une vingtaine de minutes dans la ville, profitant de l’air frais mais agréable qui régnait dans les rues. Il marcha jusqu’à ce qu’il se retrouve devant le magasin de disques. Il avait besoin du nouvel album d’un de ses groupes préférés pour son travail. Il se concentrait toujours mieux lorsqu’il écoutait de la musique et le résultat n’en était que meilleur. Les mélodies le détendaient et lui permettaient de ne penser à rien d’autre qu’à ce qu’il était en train de faire.

Impatient d’écouter de nouvelles chansons, il parcourut rapidement les divers rayons. Il passa devant les CDs de rap, ceux de musique classique, de pop, les bandes originales de films. Finalement, il trouva son bonheur au fond du magasin, dans un recoin peu visible séparé par trois marches du reste de la boutique, mais connu des habitués, dont il faisait partie. Dans cet endroit restreint, trois étagères étaient posées contre les murs. Elles contenaient des albums n’ayant pu être classés dans aucun style de musique particulier, et les CDs du groupe recherché par Calixte étaient toujours à la même place, parmi les inclassables. Les albums étaient classés par ordre alphabétique, alors il eut tôt fait de trouver celui qu’il désirait. Satisfait, il retourna dans la partie principale du magasin. Sa nouvelle acquisition en main, il se dirigea vers la caisse. Il lisait les titres des chansons plus qu’il ne faisait attention où il marchait, alors il bouscula quelques personnes sur son passage. A chaque fois, il s’excusa, et il arriva tant bien que mal à l’endroit voulu. Il n’eut pas à faire la queue, et il tendit son CD au caissier.

-         Je me demandais quand est-ce que t’allais venir le chercher celui-là, dit ce dernier à Calixte.

-         Tu sais bien que j’ai toujours un temps de retard, répondit le jeune homme en souriant. Y’a pas trop de risque que vous soyez en pénurie donc je prends mon temps.

-         T’as bien raison, conclut le caissier. Ca te fera 17€99, s’il te plaît.

Calixte paya par carte bancaire, puis il récupéra son bien et ses tickets. Il salua le vendeur, puis il prit la direction de la sortie. Pressé de rentrer chez lui après une autre longue journée de travail, il pressa le pas et il ne fit pas attention au jeune homme qui entra dans le magasin alors que lui en sortait. Il le prit de plein fouet et il jura contre lui-même, puis il ramassa son CD tombé à terre sous le choc. Quand il se releva, sa surprise fut grande, et sur le coup, il ne sut pas quoi dire, car devant lui, après un mois sans aucun contact, se tenait Orion.

Désolé pour le retard. Les idées ont eu du mal à venir pour ce chapitre! Mais il est enfin là et on espère qu'il vous a plu!
Entre les péripéties dans nos universités, le manque d'inspiration ou autre élément perturbateur, ces derniers mois n'ont pas été idéaux pour l'écriture, mais ça devrait aller mieux d'ici quelques jours. Ca devrait! On préfère ne pas vous donner de date fixe pour le prochain, on l'écrit dès qu'on peut.
Bises à tous et à toutes^^

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Sagesse d'une étoile [en cours]
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