Présentation

Mercredi 11 mars 3 11 /03 /Mars 22:24



Les semaines ont passé, et beaucoup de choses ont changé. Autour de Lorik et Miralem, la bulle a éclaté, ils n’ont pas pu l’éviter.

Certaines vérités ont éclaté, d’autres demeurent secrètes à jamais, mais la belle s’en est allée, entraînant presque son bien aimé.

 

Il y a quelques mois, à Londres, une rame de métro fut la cible d’un attentat terroriste. Une bombe, dissimulée dans un sac abandonné sous le siège d’un wagon, a explosé, faisant des dizaines de morts.

Ils avaient changé de vie, emménagé jusqu’aux Etats-Unis, mais leur destin les a rattrapés. Elle était enceinte, mais elle rencontrait des complications, alors elle revenait à Londres pour quelques jours, accompagnée de son mari. Ils venaient voir un spécialiste des grossesses irrégulières. Malheureusement, ils ont pris le métro, la mauvaise rame, celle du chaos. Ils n’ont eu droit qu’à quelques minutes de répit, avant d’entendre une puissante et sourde explosion. Le wagon a basculé, ils ont tous été renversés. La panique les gagnait, tout le monde était défiguré. Certains y ont survécu, d’autres pas. Cypriaque s’est évanoui, puis il a repris ses esprits. Sa femme était dans ses bras, mais elle ne se réveillait pas. Il la secoua autant qu’il put, mais elle ne bougeait plus.

Pendant des semaines, il pleura toutes les larmes de son corps. Sa femme, son enfant, il avait tout perdu. Pas à pas, il tomba dans une sombre dépression. Il se cloîtrait chez lui, ne voulant voir personne, pas même les siens. A force d’enfermement, de cris et de larmes, il en oublia qui il était. Plus aucun mot ne passa le barrage de ses lèvres, ses yeux se vidèrent de toute expression, son corps s’immobilisa pour ne plus changer de position. Il ne mangeait plus, ne parlait pas, ne marchait plus. Il ne faisait rien, jugeant tout inutile. Son frère le découvrit ainsi, et le ramena aux Etats-Unis. Cypriaque fut interné, dans un hôpital psychiatrique. La perplexité des médecins n’échappa pas à Miralem. L’état de son frère était grave, il était tombé bien trop bas. Il ne pouvait pas remonter, il était passé de l’autre côté.

 

Aujourd’hui, Miralem s’en va. Il part rejoindre son frère aux Etats-Unis, pour s’occuper de lui. Son avion part dans deux heures, il est déjà à l’aéroport. Lorik l’accompagne, voulant le voir jusqu’au bout. Il n’arrive pas à se faire à l’idée qu’il se retrouvera bientôt seul, et Miralem le sait. Cette idée ne lui plaît pas non plus, mais il a de plus belles perspectives en tête. Il aime cet homme qui a changé sa vie et bouleversé son cœur. Il l’aime plus que tout. Il a fait des erreurs, mais pour lui, il est prêt à tout arrêter, tout abandonner, au risque de se faire tuer. Christian l’a fait et il est mort, il le sait, mais il ne peut plus tout lui cacher. Il l’aime, et lui mentir devient difficile. Il l’aime trop pour imaginer le perdre, et son passé pourrait tout détruire. Lorik lui appartient tout autant que Miralem est sien. Ils se tiennent, s’emprisonnent, et ne veulent plus jamais se lâcher. Il va tout quitter, tout oublier, pour profiter de cet homme, de son cœur, de son corps, de tout ce qu’il est prêt à lui donner.

Il ne lui reste qu’une chose à faire pour pouvoir le revoir et passer sa vie à ses côtés. Tout est déjà prêt. Ils ont tout préparé pour lui, sans imaginer qu’ils n’auront plus jamais de contacts avec lui.

-         Tu vas me manquer, reviens vite, dit Lorik, l’interrompant dans ses pensées.

Miralem sourit, à la fois triste de l’abandonner ainsi, et heureux de savoir qu’il le retrouvera bientôt. Mais il ne peut pas lui dire, car Lorik n’est pas au courant de sa double vie. S’il le savait, il le quitterait, sans autre forme de procès, car il ne comprendrait pas.

-         Je t’aime, je serai bientôt de retour, ne t’inquiète pas.

C’est tout ce que Miralem trouve à dire à l’homme qu’il aime et qu’il possède, pour le rassurer sans éveiller ses soupçons.

-         Je t’attendrai, déclare Lorik.

Cette simple phrase enflamme son cœur, comme à chaque fois que Lorik le complimente ou lui murmure des mots doux au creux de l’oreille. Ces quelques mots, courts mais si lourds de sens, le motivent. Il va le faire, pour lui, pour eux, même s’il doit en payer les conséquences. Au moins, il n’aura aucun regret. Il aura tout tenté, pour être heureux et le combler.

Une dernière fois, Miralem admire la beauté naturelle de son petit ami. Il imprime son visage dans son esprit, même si son sourire est déjà ancré en lui. Il caresse tendrement la joue droite de Lorik, qui passe son bras autour des hanches de son amant pour le coller à lui. Front contre front, plus rien n’existe autour d’eux. Ils créent leur propre bulle, et leurs lèvres se rejoignent. Un baiser chaste les réunit, et les fait vibrer de la tête aux pieds. Quand leurs langues se lient, ils se laissent emporter. Ils s’embrassent avec passion, ignorant les réflexions. Ils s’explorent, se souviennent, pour garder avec eux le souvenir de leur ultime baiser. Cet échange ne dure que quelques secondes, qui leur paraissent une éternité. A bout de souffle, ils sont contraints de s’éloigner, sans pour autant se lâcher. Ils se dévisagent encore et encore, puis Miralem se dégage de l’étreinte amoureuse et possessive de son amant. Il est temps pour lui de s’en aller, et il laisse un Lorik désemparé. Le même sentiment l’envahit alors, il se sent esseulé, déjà loin de sa moitié. La chaleur de ses bras lui manque, l’odeur de son parfum le hante.

Il doit s’en aller, alors il cesse de le regarder, d’observer cet homme prêt à pleurer. Il va enregistrer ses bagages, sans se retourner, puis il parcourt le chemin, jusqu’à la salle d’embarquement, sans craquer. Lorik lui manque déjà, il est devenu sa drogue. Tout ne dépend que de lui, il régit sa vie. Les larmes envahissent ses yeux, mais il ne veut pas les laisser couler. Il sait que son amant pleure pour deux, il imagine son visage ravagé.

 

Ne t’inquiète pas mon amour, je serai bientôt de retour. La bombe est prête, elle m’attend, je n’ai plus qu’à la poser, l’hôpital est très mal surveillé. Clémentine était là par hasard, je ne voulais pas la tuer, mais l’attaque était prévue depuis des mois, je ne pouvais pas reculer. Même si je l’avais croisée, j’aurais laissé le sac à mes pieds. Je serais sorti du métro, en faisant exprès de l’oublier. Cette fois c’est différent, je sais ce que je fais. Je n’ai qu’une personne à supprimer, je sais où la trouver. Tu me trouverais ignoble, si tu l’apprenais, mais c’est la seule solution. S’il reste en vie, je ne reviendrai jamais. Il a beau être mon frère, je ne veux pas m’en occuper. Son cas est désespéré, sa vie vaut bien un avenir à tes côtés. Je vais le tuer, j’en ai l’habitude. Il sera ma dernière victime, je te le promets. Crois-moi mon amour, après, il n’y aura plus que nous…

 

Le temps et les gens passent, mais au final, il n'y a plus que nous.

Voilà le dernier chapitre de cette histoire, un jour en retard (désolé).
On espère qu'elle vous a plu, et que cette fin ne vous déçoit pas.
Nous, on l'aime. Elle ne vous donne peut-être pas toutes les réponses à vos questions mais elle vous explique certaines choses. Tout est voulu, du mystère jusqu'à l'avenir flou de nos personnags. A vous d'imaginer la suite de leur histoire!
Merci à tous et à toutes pour avoir été là, encore et toujours. On était (très) attendues après IC, qui a eu beaucoup plus de succès que ce qu'on pensait. PQN était dans un registre totalement différent, mais on ne fait pas que dans la school fic^^
Une deuxième histoire qui se termine. Deux co-prods à notre actif^^
Un duo inséparable, inarrêtable =D Et ce n'est pas fini.
Lisez le prochain article pour connaître la suite de nos aventures!
Bises, et MERCI.

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Plus que nous [terminée]
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