Présentation

Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 23:41

Sur le coup, aucun son ne vint à sortir de sa bouche  tant sa surprise était grande. C’était bien la dernière personne qu’il pensait trouver dans ce lieu qui était en quelque sorte son temple à la bonne humeur pour son travail.  Le jeune homme n’avait pas beaucoup changé en un mois physiquement. Il portait un jean plutôt bien coupé, mettant en valeur ses longues jambes, le haut de son corps était caché par un épais blouson kaki et marron parsemé d’écussons de toute sorte. Quelque chose dans les yeux bleus profonds semblait briller d’une lueur nouvelle, inconnue à Calixte la dernière fois qu’il l’avait vu.  

Orion n’arrivait pas non plus à faire un début de conversation. L’impression de malaise l’habitant à la sortie du taxi lui revenait comme un boomerang. Pour lui, cette sortie qui devait être une occasion de se rapprocher en amitié les avait finalement plus éloignés qu’autre chose. Une sorte de fossé s’était creusé en quelques mots ; peut-être malheureux, peut-être mal interprétés mais le mal était fait. Il restait à savoir lesquels. Le jeune homme n’avait pas eu le courage de l’appeler pour chercher un semblant d’explication. De nombreuses fois, il avait mis le numéro sur l’écran du téléphone portable, le doigt était resté en suspend sur la touche verte sans jamais avoir le courage de passer à l’acte. Le manque de courage était ce qui le caractérisait à l’heure actuelle. Sa relation avec Camélia en était une révélation frappante.

Passés les premiers temps d’une relation, les gens commençaient à voir les principaux défauts de la personne aimée et la jeune femme n’avait plus grand-chose à voir avec la magnifique créature qui l’avait fait craquer, fait gravir des monts et des montagnes pour attirer un dixième de son attention. Elle considérait toute chose comme dûe et n’hésitait pas à se servir d’Orion comme d’un objet de parade auprès de ses copines. Son petit ami était une personne très aimée par tous de par son caractère avenant et joyeux, et ce qui ne gâchait rien à l’affaire, un bon élève. Elle montrait de plus en plus un aspect possessif, jalouse et imbu d’elle-même. De plus, Orion avait remarqué qu’elle ne pouvait pas vraiment soutenir une conversation poussée, ses connaissances n’étaient que de surface. Il n’avait jamais eu avec elle, la conversation à bâtons rompus de Calixte et le regrettait car avec l’amour à tous les sens du terme, il fallait bien meubler. Les corps ne faisaient pas tout. Le jeune homme mourrait d’envie de lui dire, de lui en parler mais il ne voulait pas voir son doux visage triste.

Orion regarda les cheveux ou, plutôt les dreads assemblées sur la tête tel un poulpe des profondeurs qui contrastaient avec ses habits d’homme moderne. On se serait plus attendu à le voir avec des vêtements de Babs. Tout chez Calixte était élément de contradiction et le jeune homme ne savait finalement pas comment lui parler.

-         Salut, finit-il par lui dire.

-         ‘lut. C’est bizarre de te trouver ici. C’était bien un des derniers lieux où je pensais te trouver.

-         Merci.

La voix d’Orion était faible. Les mots de Calixte sonnaient comme des reproches, ainsi que le visage dont étaient sorties ces paroles.

-         Je suis désolé. Je voulais pas dire ça comme ça, se reprit Calixte devant la mine du jeune homme. Ca fait un moment qu’on s’est pas vu, ni même parlé.

-         J’ai cru comprendre que tu avais quelque chose contre moi.

-         Oui, ton côté obtus mais bon, chacun a le droit d’avoir ses propres opinions mais il faut être aussi tolérant.

-         Tu vas me faire une leçon ?

-         Non. reprenons depuis le début. Comment vas-tu ? Ta petite amie a l’air de te tenir en forme.

-         On peut dire ça. Et toi ?

-         Comme d’habitude. C’est toujours la même routine. Tu as fini le livre ?

Le jeune adulte allait répondre quand une personne sortant de la boutique le bouscula. Il s’excusa mais on lui fit remarquer qu’il se trouvait sur le passage, qu’ils feraient mieux d’aller parler ailleurs. Sauf que dehors, la pluie s’était mise à tomber dur et qu’Orion ne disposait pas de parapluie pour se protéger. Jusqu’à là, le temps était clair, sans nuage à l’horizon mais le ciel avait décidé de se couvrir d’un coup.

Devant le visage embêté de son ami, Calixte lui proposa de passer à son appartement se trouvant à deux rues d’ici. Une légère hésitation puis un acquiescement, les deux se mirent à courir comme des dératés jusqu’au porche de l’immeuble concerné. Ils étaient devenus deux serpillières vivantes quand la porte s’ouvrit. Calixte les fit monter jusqu’au premier étage.

Un petit quarante mètres carré s’ouvrit. Un ensemble très chaleureux fit son accueil à Orion. Il y avait un petit hall d’entrée avec un guéridon, un porte-manteau et une armée impressionnante de chaussures pour tous les cas de figure. Le salon qui faisait sa suite se résumait par un amoncellement de livres et de DVD contre tous les murs. La télévision avait une place dans une niche faite pour elle dans une bibliothèque. Deux grosses corbeilles de linge étaient posées à terre en attente qu’on s’occupe d’elles. Le seul élément anecdotique dans la pièce était un bouquet de dix roses blanches d’un vase banal, posé sur une petite table à manger ovale. La cuisine était identique à beaucoup d’autres mis à part un petit aquarium où nageaient trois poissons rouges, au-dessus du frigo. Un couloir en partance du hall menait à la salle de bains et à la chambre.

Calixte fit retirer ses chaussures à Orion et l’installa dans le salon après avoir dégagé deux chaises  de plis de magazines qui les ensevelissaient et lui demanda si il voulait manger chez lui. Orion eut un regard vers une fenêtre, le temps n’était pas décidé à se calmer, c’était même le contraire. Un coup de fil à ses parents en leur promettant qu’il serait rentré par quelque moyen que ce soit vers les minuit.

Calixte revint de la cuisine amé de plusieurs bouteilles dans les bras et de deux verres à Whisky au bout des mains. Le jeune invité était surpris de voir autant d’alcool et aussi vite. L’hôte avait mis un poisson ainsi qu’un gratin congelé au four pour une quarantaine de minutes. Calixte pensait toujours qu’un repos sans alcool ne valait rien. C’était ainsi qu’il pensait se justifier. Tout en servant les liquides dans les verres, le propriétaire des lieux demanda à nouveau ce qu’il avait pensé du dernier livre de Cassandre Castell.  Contrairement à ce qu’il avait pensé, Orion trouva celui-là plus abouti et structuré. Il avait pris au final beaucoup de plaisir à le lire, pris de bout en bout par l’intrigue mais regrettait la fin choisie. Trop facile et trop convenue selon lui. Ces mots lancèrent la base d’un vif débat entre eux.

Quand la sonnerie du four retentit, les deux n’y firent pas vraiment attention, trop occupés à finir les bouteilles d’alcool. Les deux jeunes hommes étaient partis dans un pari aussi stupide que gamin de descendre tous les alcools présents sur la table. Chacun avait besoin de prouver quelque chose à l’autre de façon spectaculaire. Ce ne fut qu’au bout d’un moment que l’esprit comateux de Calixte se rappela avoir laissé des plats au four. En vitesse, il se leva, d’une démarche incertaine et plusieurs coups dans les meubles aidèrent à aller dans la cuisine. La nourriture commençait à avoir une forte couleur brune, à la limite du noir. Le geste peu sur, il arrêta le four et posa ses mains sur la vasque de l’évier pour essayer de remettre de l’ordre dans ses pensées et dans sa tête. 

Orion arriva dans la cuisine avec tout sauf de la discrétion. Il avait un petit rire débile sur les lèvres et se balançait sur ses jambes comme un gamin.

-         Qu’est-ce que tu as ?  Lui demanda l’hôte en sachant très bien qu’il était aussi bourré que lui.

-         J’aimerais essayer quelque chose, répondit le jeune homme avec une voix d’enfant. 

-         Oui ?

Il n’eut aucune réponse, seulement un autre rire niais. Orion vint se déplacer à côté de lui, exactement dans la même position et sans qu’il s’en rende compte, il posa ses lèvres sur les siennes. Tout de suite, le baiser ne se montra pas vraiment chaste, Calixte plaqua son invité contre l’évier pour accentuer l’échange, l’alcool lui ayant totalement fait perdre le sens moral. Seulement le manque d’air le fit laisser sa nouvelle proie mais pas de ses bras. Leurs regards vitreux  et désireux se croisèrent de multiples fois avant Calixte décide d’aller plus loin en glissant ses mains sous le pull bleu passé d’Orion à la recherche de ses flans. Son exploration passa sous les coutures de jean pour finir la course sous les fesses du jeune homme. Un hoquet de contentement se fit entendre, à mille lieues de la crise qu’avait Orion le mois auparavant sur les relations homosexuelles. Il semblait être totalement désinhibé de ses tabous. Il était à la limite de l’asseoir sur le rebord de l’évier et d’enrouler ses jambes autour des hanches de Calixte mais ce dernier continuait à le plaquer contre lui.

Au bout d’un court laps de minutes, il finit par lui retirer son pull, la peau mise à nue se couvrit d’une légère chair de poule. Il faisait frais dans l’appartement. C’était un vieil immeuble et Calixte ne chauffait que lorsqu’il était là et à ce moment précis, la température n’excédait pas les vingt degrés. Dans un mouvement maternel, il sortit ses mains de leurs cocons agréables et douillets et lui frotta les avant-bras pour le réchauffer avant de lui saisir un poignet pour l’entrainer à sa suite dans l’appartement.

Il finit par le plaquer contre un mur du couloir pour l’embrasser sauvagement, telle une envie qui ne souffrait d’aucune attente. Ses mains trouvèrent l’avant du pantalon d’Orion et entreprirent de l’ouvrir. Son compagnon n’opposa aucune résistance, occupé à tirer sur le col de l’autre afin de mordre la peau tendre et douce. Il avait tout oublié, le lieu, ses idées, sa vie. Tout ce qui comptait, c’était de satisfaire cette envie pressante, ce plaisir soudain mais délicieux. Il verrait demain pour les conséquences s’il s’en rappelait. C’était la même chose pour Calixte. Trop  de temps s’était écoulé depuis sa dernière relation sexuelle, son corps le réclamait.

Orion, insatisfait de ses lèvres dans le cou, tira sur le pull de Calixte afin de rencontrer à nouveau ses lèvres et sa langue suave. L’homme au dreads ne finit pas son entreprise, préférant finir sa tache première, c’est-à-dire le mener jusqu’à sa chambre.

Il n’alluma pas la lumière, plus occupé à embrasser Orion, à l’entrainer sur le lit. Les deux tombèrent dans un bruit sourd sur un matelas. Leurs silhouettes se découpaient dans la pénombre par les lumières filtrant des lampadaires de la rue. Calixte retira toutes ses couches de vêtements pour se trouver torse nu et fit glisser lentement le pantalon de son amant le long de ses jambes, le caressant du bout des doigts de temps à autre. Orion se trouvait tout à coup dans un état second, ses doigts serraient les draps déjà défaits tandis qu’il se concentrait sur les sensations reçues. Les caresses, les sensations à fleur de peau, une bouche se trouvant partout et nulle part à la fois nourrissaient son imaginaire à travers ses yeux fermés de plaisir. C’était à peine s’il sentit que son boxer le quittait lui aussi et que des lèvres tendres s’occupaient de son membre tendu. A un moment, il voulut en écarter Calixte mais il ne put pas, l’autre ne se laissant pas faire.

Il était bizarre ce petit gout aigre quand son amant remonta pour lui embrasser les yeux mais il finit par l’aimer et même en redemander.

 

Qu’est-ce qui faisait ce bruit ? Ce bruit immonde qui lui martelait les oreilles et les tempes. Il tourna difficilement la tête sur le côté en quête de lumières rouges de son réveil mais il ne le trouva pas. A la place, ses yeux distinguèrent deux petits emballages bleus et argentés ouverts grossièrement. L’information mit un temps à parvenir à son cerveau mais quand ce fut le cas, ses yeux s’ouvrirent grand, parfaitement réveillé.

Alors ce qui s’était passé cette nuit n’était pas un rêve curieusement bien réel. Il prit une profonde aspiration et se tourna lentement sur le dos tout en essayant de ne pas sortir des songes son compagnon qui lui avait passé un bras autour de la poitrine. Le sang vint affluer à ses joues comme une honte certaine. Dans sa tête, une question revint sans cesse : pourquoi avait-il bu ? Il savait qu’il ne se retenait plus quand il était saoul, perdant toutes les barrières physiques et morales. Il avait Camélia et il avait fallu qu’il saute sur une autre personne, un homme qui plus est, mais si il avait une chose à retenir, il avait pris un pied monstrueux. Le septième ciel l’avait habité une partie de la nuit mais cela allait en rester là. La chose était sure.

Un grognement mécontent de Calixte indiquait qu’il venait juste de se réveiller avec, en prime, une gueule de bois et se demandant à qui était le corps qu’il tenait sous son bras. Il lui restait encore des effluves d’alcool dans le cerveau qui embrouillaient sa pensée. Il n’avait pas le courage d’ouvrir les yeux.

Un faible bonjour parvint à ses oreilles. Intérieurement, il espérait que ce ne soit pas ce qu’il pensait mais cette voix n’appartenait qu’à une personne. Ses hormones avaient parlé pour lui. Homme ou femme, cela n’avait pas d’importance dans son lit mais de là à coucher avec un ami, il y avait un monde. Il avait honte de lui.

-         Tu sais pour ce qui a pu se passait cette nuit, commença Orion d’une petite voix.

-         Plutôt, ce qui s’est passé, rectifia le propriétaire des lieux. Il ne faut pas se voiler la face.

-         J’en ai aucune intention.

Calixte regarda enfin l’autre occupant de son lit et fut surpris par sa réaction déterminée. Il l’aurait plus vu apeuré ou niant ce qu’il s’était passé ou bien, toute autre chose.  

-         On a juste satisfait une envie passagère. C’était une fois en passant.

-         Oui. L’alcool n’a rien fait pour l’arranger.

Orion prit une grande aspiration, sembla bien peser les mots qui allaient sortir de sa bouche.

-         Je veux pas paraitre lâche mais j’ai Camélia tout comme tu dois avoir quelqu’un dans ta vie. Ce n’est pas que je me sens mal, j’essaye juste de digérer ce qui a existé pendant quelques heures. Je ne sais pas comment le dire.

-         Ecoute, je comprends très bien ce que tu veux dire et j’allais dire exactement la même chose. Tu….

-         Eh merde.

Le juron d’Orion interrompit le discours dans lequel Calixte allait se plonger. Le jeune homme rejeta les couvertures sur l’autre, se mit assis et tenta de se lever. La première tentative se solda par un échec douloureux. Une grimace de douleur vint sur son visage, il lança un regard mauvais évocateur à l’autre occupant du lit. Calixte avait du mal à retenir un sourire.

-         Attends un peu que ça se calme, lui dit-il doucement.

-         Non, non. il faut que j’y aille. Mes parents vont gueuler, je leur ai dit que je rentrais à minuit au plus tard. Ils vont piquer une crise, il faut que je rentre au plus vite. Merde, c’est quoi les lignes de bus qui passent par ici et elles s’arrêtent où ?

-         Oula… Du calme.

Calixte sortit du lit et se leva dans une entière nudité dont il ne sembla pas se formaliser. Il dégagea une pile de linge sur une chaise pour trouver un téléphone blanc et une base.   Ses doigts pianotèrent un numéro. C’était une compagnie de taxis. L’homme commanda une voiture dans une demi-heure, le temps qu’Orion s’habille, prenne quelque chose à manger. Quand il eut fini, le jeune homme le pria de mettre un caleçon ou un boxer, histoire qu’il ne se promène plus nu, cela le gênait au plus haut point. Calixte se trouva très amusé par cette petite réflexion, pas si mur que ça, son amant d’un jour.

Il était onze heures et demi du matin quand Orion fut déposé devant chez lui, son portable serré dans sa main droite. Il n’avait pas osé regarder ou entendre les messages, se doutant de leur contenu et de ce qu’il allait avoir en ouvrant la porte de chez lui.

C’était une petite maison coquette et un grand jardin l’entourant, une chose rare dans les quartiers résidentiels de la ville. C’était à l’opposé de l’appartement de Calixte. Il ouvrit la porte d’entrée, posa les clés dans une coupelle prévue à cet effet sur un guéridon et son sac à terre. Au salon, assis sur le canapé de feutre de velours, son père et sa mère attendaient. C’était un couple d’une quarantaine d’années, aussi opposé physiquement qu’amoureux depuis le premier jour de leur rencontre, il y a vingt-trois ans. Leur plus grand souci du moment était leur fils, totalement renfermé avec eux. Leurs contacts étaient  de pure politesse, pas ceux entre des parents et leur enfant.

-         Je suis rentré.

-         Nous voyons ça Orion mais tu es en retard d’une douzaine d’heures, dit son père avec un fort ton de reproche.

Sa femme lui tenait le bras gauche de ses deux mains fragiles. Tout chez elle était délicatesse féminine telle une grâce naturelle, sans artifice.

-         Oui, je sais. 

-         On dit rien si tu appelles pour dire que tu découches et où mais là rien. Orion, les conneries, il va falloir arrêter. Avec ta mère, on s’est fait un souci monstre. On a laissé trois messages toutes les heures et nous n’avons pas dormi de la nuit.

-         Ca ne fait rien. je suis entier. Bien que j’aie un mal de chien à mon postérieur, pensa-t-il.

Le jeune homme se garda bien de dire cela, d’une part c’était sa vie privée et d’autre part, il avait un peu honte de lui.

-         Justement, s’il était arrivé quelque chose. Tu étais où ?

-         Chez un ami que j’ai croisé en ville, j’ai mangé chez lui comme je l’ai dit et on a bu. J’étais saoul et je suis resté sur place pour dormir. Voila, c’est tout.

-         Tu as bu ? Rugit le père d’Orion.

-         Du calme, mon chéri. Mon cœur, la prochaine fois, tu préviens. Enfin bon, la prochaine fois sera dans un moment.

-         Je suis consigné à la maison ?

-         Non mais ton frère arrive demain, dimanche.

-         Pardon ?

Orion venait de recevoir un grand coup de massue sur la tête. Son frère. Son frère rentrait à la maison après un an passé à l’étranger. Son cœur se mit à battre à toute vitesse sous le coup de cette brusque émotion. Il adorait son frère bien qu’il avait très mal pris le départ de celui qu’il considérait comme son âme sœur. S’il avait su, il serait rentré plus tôt.

-         Comment ça se fait qu’il rentre aussi tôt ? Il n’est pas en pleine année scolaire ?

-         Si mais nous lui avons demandé de rentrer. On ne voulait pas te le dire tant que le transfert n’était pas définitivement fait.

-         Génial.

-         En attendant, tu es prié d’aller dans ta chambre et de faire tes devoirs. C’est ta punition pour cette nuit et nous vérifierons.

L’autre « génial » était nettement moins enthousiasme que le premier. Il retourna prendre son sac, traina les pieds pour aller dans sa chambre et s’installer à son bureau. Une pile de cours à apprendre et deux dissertations à faire pour lundi, il se dit qu’il n’aurait pas fini aujourd’hui.

Son téléphone vibrait sur sa table de nuit. Camélia cherchait à le joindre, il l’avait presque totalement oubliée et sans aucun  sentiment de culpabilité, il prit l’appel.

Toujours les mêmes phrases, les mêmes mots jusqu’à ce qu’Orion se mette à parler de son frère. Frère dont il n’avait jamais parlé au lycée, ni avec elle. Une légère pointe de jalousie se manifesta dans la voix de la jeune femme. D’un seul coup, elle n’était plus le centre d’intérêt principal de son petit ami et de savoir qu’il ne voulait pas la voir le lendemain à cause de cette personne mystérieuse la vexa. Le jeune homme ne chercha même pas à éviter une crise. Elle lui raccrocha brusquement au nez.

Orion regarda dubitativement son portable, il se serait attendu à tout sauf à cette réaction. Le jeune homme se trouva assez énervé par ce manque de compréhension de sa part. Laissant tomber ses cours, il s’allongea sur les épaisses couettes de son lit et s’endormit rapidement. Les images de son enfance  vinrent peupler ses rêves.

Nous sommes vraiment désolées pour ce retard mais entre la reprise des cours dans une fac, les examens dans une autre, un séjour passé ensemble avec peu de temps pour écrire, et autres occupations, nous avons eu du mal à le terminer! On espère qu'il vous a plus et que sa longueur ainsi que son contenu ont satisfait votre attente!!!
On essaye d'écrire le prochain plus vite, promis! Mais avant, vous aurez le privilège de lire le premier chapitre de "Symphonie d'alcools" (résumé à lire dans la rubrique Conneries en tout genre)! Grande innovation sur notre blog: nous aurons deux histoires en cours en même temps! Nous alternerons les chapitres et nous allons tenter de publier une suite chaque semaine, si notre rythme se calme pendant les vacances!
Merci à tous et à toutes d'être encore là, et à Linoa pour ses derniers commentaires! Ca fait toujours plaisir de découvrir de nouveaux gens qui passent ici!
Bises.

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Sagesse d'une étoile [en cours]
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Commentaires

Coucou! il était sensas' ce cahpitre, j'avoue un peu longuet à venir, (j'ai du relire la fin du chapitre précédent pour me souvenir de tout xDD) mais vraiment très très chouette ^^.
Comme d'habitude, l'écriture est irréprochable, les dialogues sont réalistes, les attitudes sont réalistes;
Bref tout est très très soigné, et j'ai hâte de rencontrer le frère, et de revoir Calixte ^^!!!
Bisous les filles!
commentaire n° :1 posté par : Absynthe le: 02/07/2009 à 01h13
Cela nous a gêné de mettre autant de temps à faire le chapitre mais on avait pleins d'autres choses à penser ainsi que des problèmes de rédaction. Toutes nos excuses.
Merci beaucoup pour ton avis. c'est sur que tu vas revoir Calixte, il est un personnage principal et plus ^^. Tu vas surement beaucoup aimé le frère, il va etre très haut en couleur.
Gros bisous à toi ^^
réponse de : Perri_et_Joy le: 02/07/2009 à 23h41
super chapitre (même si le lemon est coupé x( )j'aime toujours autant cette histoire et j'ai hâte de savoir la suite comme je suis pressée d'avoir le début de l'autre


dites les filles vous avez fait pleurer ma meilleure amie avec IC, c'est pas gentil !
commentaire n° :2 posté par : Merlin le: 02/07/2009 à 10h15
C'est normal que le lemon fut coupé, nous avons préféré faire un lime pour changer. il n'a pas été fait aussi pour une autre qui sera expliqué plus tard dans l'histoire.
Pourquoi a-t-elle pleuré en lisant IC ????
réponse de : Perri_et_Joy le: 02/07/2009 à 23h53
SUPER! Y'a pas d'autre mot, j'ai vraiment adoré ce chapitre!
J'ai une requète à vous demander. Les poissons, ils pourraient s'appeler Riri, Fifi et Loulou?! lol
Et pendant une demi seconde, quand le gratin a été mis au four avec un poisson, j'ai cru que c'était un des poisson du bocal... et pourtant, j'avais rien bu (moi!), promis! lol
J'ai beaucoup aimé l'acheminement jusqu'au lit et le réveil, aussi!
Par contre la Camélia me gonfle (on se demande pourquoi!). Et je suis hyper pressée de connaître le passé entre les deux frères, à mon avis, on va découvrir pas mal de trucs et peut être les raisons de la réaction d'Orion quand il est tombé sur le passage "homo" du bouquin... enfin bref, tout ça pour dire que j'attends la suite avec impatience, ainsi que le 1er chapitre de la nouvelle histoire!
Bravo les filles, continuez comme ça!
Bisous.

P.S: comment ce sont passés les exams?
commentaire n° :3 posté par : Meryl le: 02/07/2009 à 20h11
Ce n'est pas des poissons rouges. Les pauvres, passés au four T_T. Camélia est adorable voyons, c'est juste une impession ^^.
Nous voyons que tu t'as fait beaucoup de films pour la suite des évenements mais nous dirons rien. Nous serons muettes comme des tombes.
Gros bisous

P.S. : Perri passe en deuxième année mais Joy n'a pas encore passé ses examens...
réponse de : Perri_et_Joy le: 03/07/2009 à 00h06
elle a pleuré parce qu'elle a trouvé idriss trop méchant --' et aussi parce qu'elle arrivait pas à lire les chapitres dans l'ordre xD bonne chance à joy pour ses exams ^^
commentaire n° :4 posté par : Merlin le: 03/07/2009 à 10h59
Idriss n'est pas méchant, juste un peu c*** sur les bords. pour l'ordre des chapitres c'est un combat avec overblog T_T
réponse de : Perri_et_Joy le: 03/07/2009 à 18h36
waou *_*
j'pensais pas qu'ils coucheraient ensemble aussi tôt mais... c'est parfait comme ça ^^
(au passage, j'ai lu votre nouvelle histoire et elle m'a l'air sympa aussi !)
bisous à vous deux !
commentaire n° :5 posté par : Ley le: 16/07/2009 à 13h20
On se doute que ça vous va comme ça^^ On change un peu, on n'a pas attendu le 10eme chapitre cette foîs!
On espère que la nouvelle histoire te plaira aussi alors!
Bisous Ley, ça fait toujours plaisir de te voir ici =D
réponse de : Perri_et_Joy le: 17/07/2009 à 19h36
Voila un début prometteur =) Cette histoire à l'air sympa, même si pour l'instant on ne sait pas grand chose lol. Je me demande ce que Florentin a fait à Thomas...
Vivement la suite !
commentaire n° :6 posté par : Lyrya le: 07/09/2009 à 14h08

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