Présentation

Vendredi 21 novembre 5 21 /11 /Nov 13:06

 

 

 

 

Profitant d’un de ses rares jours de congé, pendant lequel il laissait en toute confiance la gestion de son agence immobilière à sa secrétaire et à son collaborateur, un jeune homme était assis sur un canapé, seul dans son grand salon où régnait un calme plat. Il était à peine dix-neuf heures, mais Miralem avait déjà préparé son dîner. Il s’était composé un plateau repas, avec divers plats et diverses boissons, puis il s’était installé confortablement. A présent, il dégustait ce qu’il avait cuisiné – ou é défaut, décongelé – devant son poste de télévision. Il avait pris un film au hasard dans ses multiples étagères de DVD, et il l’avait mis en marche. En voyant les premières images, il ne s’était pas souvenu de l’histoire et des intrigues cachées, alors il avait continué à regarder le film.

L’accident dramatique dans lequel Christian avait perdu la vie avait eu lieu la veille, et Miralem avait perdu son air abattu. Il semblait s’être totalement remis de la mort de son petit ami. Il n’y pensait plus du tout, car il était déjà passé à autre chose. Il mangeait et regardait la télé avec entrain, un sourire niais aux lèvres, quand quelqu’un toqua à la porte. Il coupa le son et tendit l’oreille, peu sûr de ce qu’il avait entendu, mais aucun bruit ne se répété pendant plusieurs secondes. Croyant qu’il avait halluciné, il retourna à ses occupations, mais il n’eut pas le temps de porter sa fourchette à la bouche qu’il entendit trois autres coups. Cette fois, il en était sûr. Il prit l’assiette qu’il tenait entre les mains et la posa sur la table basse devant lui, puis il mit le film en pause en appuyant sur la télécommande. Il se leva, et d’un pas dynamique, il marcha jusqu’à la porte d’entrée.

Il préféra vérifier qui venait lui rendre visite, car il pouvait parfois s’agir de personnes qu’il n’avait pas envie de voir ou qui n’avaient rien à faire ici. Il jeta un coup d’œil par le judas, et il fut assez surpris de voir Lorik devant chez lui. Miralem ne comprenait pas ce que l’homme faisait là. Il fit disparaître son sourire, et reprit le visage consterné qu’il arborait la veille lorsqu’il avait croisé Lorik au kiosque à journaux. Il devait avoir une expression adaptée aux circonstances, il ne pouvait pas se permettre de montrer ses véritables sentiments. Il risquait gros, même s’il ne s’agissait que de Lorik. Quand il jugea que les traits de son visage correspondaient à l’état dans lequel il était censé être, il ouvrit la porte.

-          Salut, marmonna-t-il, en laissant son visiteur entrer.

Il fit mine de s’éloigner en traînant des pieds, et il s’effondra dans son canapé.

-          Qu’est-ce que tu fais là ? Demanda-t-il.

Lorik ne s’offusqua pas de son attitude, et il s’assit sur un des fauteuils adjacents au canapé.

-          Clémentine a insisté pour que je passe te voir, commença-t-il.

-          Si tu es venu par obligation ou par pitié, tu peux t’en aller, l’interrompit Miralem, déçu malgré tout.

Lorik le dévisagea, hésitant, puis il décida de lui dire la vérité.

-          Je ne suis pas venue pour ça, déclara-t-il. Quand on s’est croisé hier, tu n’avais pas l’air bien. Je m’inquiète pour toi, aussi bizarre que ça puisse paraître. Clémentine m’a simplement poussé à venir te voir, ce que je n’osais pas faire, je crois.

Miralem le regarda d’une étrange façon, pendant plusieurs minutes, comme s’il cherchait à comprendre un sens caché dans les dernières paroles de son visiteur. Lorik ne cilla pas et il laissa son hôte le fixer, jusqu’à ce que ce dernier reprenne la parole, le regard alors rivé sur l’écran de télévision et son image fixe.

-          C’est gentil, mais je vais bien. Les gens meurent, ça arrive.

-          C’est vrai, mais ce n’était pas n’importe qui. C’était ton petit ami.

-          Je sais, mais il serait mort un jour ou l’autre de toute façon, alors hier ou demain, quelle différence ça fait ? Je m’en remettrai.

-          Tu es sûr que ça va aller ?

-          Mais oui, ne t’inquiète pas. Christian n’est pas le seul homme sur terre. Et je vais déjà beaucoup mieux, lança Miralem, avec un sourire qui sembla forcé à Lorik mais qui était en réalité tout à fait sincère. Miralem allait bien, mais il ne pouvait pas le montrer. Son interlocuteur ne trouverait pas sa réaction normale, et il aurait raison.

-          Si tu le dis, lança simplement Lorik.

Il se leva, pour se préparer à partir, mais il fut étonné de voir Miralem l’imiter. Celui-ci quitta la chaleur de son canapé, et il se rendit lentement dans sa cuisine, sans un regard pour son invité.

-          Tu veux manger quelque chose ? Demanda-t-il, sans se retourner.

-          Je ne voudrais pas te déranger, répondit Lorik.

-          Si je te le propose, c’est que ça ne me gêne pas.

-          J’accepte alors, si tu promets de ne pas m’insulter.

Miralem perçut le ton ironique de Lorik, alors sa remarque ne l’énerva pas. Sa seule réaction fut de s’arrêter devant le frigo, et regarder l’homme avec qui il discutait.

-          Je me suis bien tenu la dernière fois, dit-il, sur le même ton, avant de tourner la tête vers le frigidaire qu’il venait d’ouvrir, afin d’y trouver quelque chose à manger.

-          Oui, mais c’était un rendez vous professionnel. Depuis le mariage, on ne s’est pas revu dans des circonstances plus…

-          Plus ?

-          Intimes, je dirais.

Miralem ne changea pas de position, mais il se figea quelques secondes. Il reprit vite ses esprits, tentant d’oublier les pensées peu catholiques qui venaient d’assaillir son esprit. Il attrapa de quoi préparer un plat acceptable, puis il ferma le frigo. Il déposa les aliments sur la table centrale de la cuisine, et il ouvrit plusieurs placards pour prendre tous les ustensiles dont il avait besoin. Il s’assit ensuite sur une des chaises disposées autour de la table, et il invita Lorik à s’installer en face de lui.

-          Le temps que je te prépare quelque chose, on peut discuter, expliqua-t-il.

Lorik ne répondit rien. Il se contenta de s’asseoir à l’endroit indiqué.

-          Tu veux que je t’aide ? Demanda-t-il à Miralem, le voyant couper des tomates en rondelles.

Son hôte accepta volontiers, et il lui fit passer un plat ainsi qu’un couteau, avant de mettre le saladier de tomates au centre de la table. Ils se retrouvèrent l’un en face de l’autre à préparer un plat, alors qu’ils n’auraient jamais imaginé dîner ensemble un soir. Un silence s’installa pendant plusieurs minutes, et Miralem en profita pour observer Lorik à sa guise, alors que ce dernier avait la tête baissée, concentré sur ce qu’il faisait.

Il avait du mal à se contrôler, car qu’il l’admette ou pas, Lorik était un bel homme. Il n’aurait jamais cru avoir un jour de telles pensées envers lui, mais il devait avouer qu’objectivement, son invité avait le profil type d’un homme qui pourrait lui plaire, et c’était dangereux, très dangereux, d’autant qu’ils avaient déjà dépassé le stade de la relation familiale, voire de l’amitié. Leur baiser avait été bref, il n’avait duré que quelques secondes, mais ça restait un baiser. Alors que l’idée d’un rapprochement plus intime n’avait jamais effleuré l’esprit de Miralem, il s’était retrouvé malgré lui embarqué dans un échange court mais intense, provoqué par Lorik, à sa plus grande surprise. Ce dernier n’en avait pas reparlé, donc Miralem avait fait de même, mais le temps passait, et il n’arrivait pas à oublier.

-          Fais attention, tu vas te couper, lui dit Lorik, le sortant de ses pensées.

Miralem se reprit, et il offrit un sourire un peu gêné à l’homme en face de lui.

-          Désolé, je pensais à autre chose, s’excusa-t-il.

-          A quoi ? Demanda Lorik.

Miralem ne s’attendait pas à cette question, et il n’avait surtout pas de réponse crédible à lui donner. Il n’osait pas lui dire la vérité, de peur que le baiser ait été pour Lorik un simple accès de folie ne pouvant avoir aucune suite. Il avait du mal à le croire, mais le fait que son visiteur ne le voye que comme un ami le décevait. Christian était mort. Miralem se retrouvait seul. Il voulait Lorik dans son lit, d’une force telle qu’il n’allait pas pouvoir se retenir bien longtemps de lui sauter dessus.

-          A notre relation, répondit-il après un temps, énigmatique.

Ensuite, il se leva, car toutes les tomates étaient coupées et disposées dans un plat. Il prit le saladier à présent vide, et il le posa dans l’évier. Dos à Lorik, il entreprit de se laver les mains, et il profita de ne plus voir son invité pour se calmer et essayer d’oublier ses pulsions soudaines. Il pensait avoir réussi quand deux mains se posèrent sur le bord de l’évier, de chaque côté de son corps. Lorik s’était levé et il l’empêchait de bouger, l’entourant de ses bras et pressant son torse contre le dos tendu de Miralem. Celui-ci ne bougea pas. Il ferma simplement le robinet d’eau.

-          Qu’est-ce que tu fais, Lorik ? Demanda-t-il, la voix déjà saccadée, à cause de ses pensées érotiques revenues au galop.

-          J’approfondis notre…relation, puisque c’est ce qui a l’air de te perturber, répondit Lorik, subitement plus sûr de lui que d’habitude.

Miralem fut surpris par son attitude, mais il ne protesta pas, au contraire. Un sourire satisfait vint étirer ses lèvres, et alors que ses mains restaient bêtement ballantes devant lui, plongeant droit dans l’évier, celles de Lorik se posèrent sur ses hanches. Miralem le laissa faire, impatient de savoir ce qui lui était réservé pour la suite. Un souffle chaud caressa furtivement sa nuque, et deux lèvres s’y logèrent ensuite, glissant sur sa peau frissonnante. Il ferma les yeux et pencha la tête, permettant à Lorik d’embrasser son cou plus largement, jusqu’à ce qu’il sente une pression plus forte sur ses hanches. Comprenant ce que voulait Lorik, Miralem se redressa, et il se tourna, pour se retrouver dos à l’évier et face à son invité. Il enroula ses bras autour du cou de son futur amant d’une nuit, puis il l’attira à lui, voulant enfin goûter à nouveau à ses lèvres.

Lorik répondit vite à l’attente de son hôte et il posa brusquement sa bouche sur la sienne. Sa prise sur les hanches de Miralem se renforça, et leurs langues entrèrent en contact. Elle se lièrent et s’enlacèrent, rythmées par le désir soudain de leurs propriétaires, et ne se séparèrent que lorsque Miralem s’éloigna de quelques centimètres pour ouvrir la veste de costume de Lorik et la lui retirer, sans que ce dernier n’oppose aucune résistance. Il ôta lui-même sa chemise bleu pétrole, partie intégrante de sa tenue de travail, et il se trouva torse nu devant Miralem, qui admira un instant son torse peu musclé mais tout à fait à son goût. L’impatience le gagnant, le jeune agent immobilier enleva sa chemise noire et la jeta dans un coin de la cuisine. Il se colla à nouveau à Lorik et il l’emmena dans un second baiser passionné, preuve de son excitation grimpante. Sans décoller leurs lèvres, Lorik passa ses mains sous le t-shirt blanc moulant de Miralem, et il poussa le tissu jusqu’à ce qu’il rencontre un obstacle. Les deux hommes n’eurent plus d’autre choix que de séparer leurs bouches,, afin que Miralem puisse enlever son haut en le passant par la tête, ce qu’il fit en un temps record.

Torses nus tous les deux, ils se collèrent l’un à l’autre et reprirent leur baiser endiablé. Lorik caressa le dos de Miralem de ses mains habiles, pendant que celui-ci posait les siennes près des fesses de son invité, quelques phalanges dissimulées sous le pantalon encore trop serré pour y glisser les doigts entiers. Pourtant, il ne fut pas le premier à se montrer entreprenant. Une fois encore, Lorik l’étonna en ouvrant sans gêne aucune et avec beaucoup de dextérité la fermeture de son pantalon en toile kaki, qui tomba facilement à ses pieds. Miralem le poussa quelques centimètres plus loin, et ne voulant pas être le seul en sous-vêtement, il défit aussitôt le bouton et la fermeture du pantalon gris cintré de Lorik qui termina en boule près du sien.

Jugeant qu’il n’avait pas les choses en main et n’aimant pas être dominé, Miralem décida de reprendre le contrôle de la situation. Sans prévenir, il poussa Lorik, qui se retrouva les cuisses pressées contre le bord de la table de la cuisine mais toujours debout malgré tout. Il posa ses mains sur la table pour éviter de tomber allongé dessus, puis il répondit au baiser que venait de lui donner Miralem. Ce dernier posa sa main gauche sur l’épaule de Lorik, et il fit glisser sa main droite sur le torse de son amant, jusqu’à ce qu’elle atteigne son but. Il caressa brièvement l’entrejambes de Lorik par-dessus le boxer déjà tendu, mais suite aux gémissements suppliants de son invité, qu’il étouffait d’un baiser toujours plus profond, Miralem inséra sa main dans le sous-vêtement, et il prit entre ses doigts une verge déjà bien dressée, preuve incontestable d’une excitation incroyable. Il exerça de légers va et vient, mais il s’arrêta bien avant que Lorik se libère, malgré le mécontentement de ce dernier.

Miralem fit tomber le boxer de Lorik au sol, et il se débarrassa aussi du sien, soulagé de libérer son érection. Il colla à nouveau son corps à celui de Lorik, et leurs sexes se frottèrent l’un à l’autre, obligeant les deux hommes à exprimer leur envie par de petits cris à la fois jouissifs et plaintifs. Miralem plongea son regard dans celui de Lorik, et en observant la moindre de ses réactions, il dissimula une main entre les cuisses de son amant. Celui-ci frissonna, et son corps se raidit un peu lorsqu’un doigt contourna son anus, mais il prit sur lui pour se détendre, et il hocha simplement la tête pour faire signe à Miralem de continuer. Ce dernier comprit le message, et il entra petit à petit son doigt dans ce qui serait bientôt pour lui et pour Lorik l’antre d’un plaisir partagé.

Il sentit son aîné se tendre à nouveau, mais il n’interrompit pas son geste. Il fit des va et vient à l’intérieur de Lorik, puis quand il estima qu’il pouvait insérer un autre doigt, il le fit. Lorik s’agrippa à lui, mais la douleur fut très brève, et Miralem sourit lorsque son amant réussit à se laisser aller, cambré de plaisir. Celui-ci ci grogna même lorsqu’un vide remplaça les doigts de Miralem. Une lueur d’incompréhension brilla dans ses yeux lorsque l’agent immobilier s’éloigna de lui, mais il poussa un imperceptible soupir de soulagement quand il le vit prendre un préservatif dans un tiroir de la cuisine.

Miralem revint vite près de son amant, et après avoir déroulé la protection autour de son sexe, il posa délicatement – pour une fois – ses lèvres sur celles de Lorik. Doux, presque tendre au début, le baiser finit par être violent et empressé. Les deux hommes se mordaient, leurs dents s’entrechoquaient. Lorik passa ses bras autour du cou de Miralem qui en profita pour passer ses mains sous les fesses de son invité et le soulever. De peur de tomber, Lorik entoura les hanches de Miralem de ses jambes, et ce dernier fit quelques pas avant de plaquer son aîné contre un mur, assez haut pour pouvoir le pénétrer facilement. Lorik fut surpris par ce revirement de situation, mais la position inattendue l’excita, et il pressa Miralem de venir en lui en serrant ses jambes et ses bras plus forts autour du corps de l’agent immobilier. Ce dernier ne se fit pas prier, et il fit entrer son sexe dans l’anus vierge de Lorik. Il ne fut pas dupe, et malgré le silence de son amant, il remarqua ses traits crispés et il comprit que l’insertion s’avérait douloureuse pour lui. Il n’était pas encore complètement à l’intérieur, mais il s’arrêta à mi chemin pour laisser à Lorik le temps de s’habituer à sa présence. Celui-ci ne dit rien, mais quand il fut prêt, il termina la pénétration en s’empalant de lui-même sur la verge de Miralem. Une grimace déforma son visage, mais il ne revint pas en arrière.

Le propriétaire des lieux patienta encore quelques secondes, puis il commença par donner de petits coups de rein. Déjà, les doigts de Lorik se plièrent dans le cou de Miralem. Ses jointures blanchirent lorsque Miralem entreprit des va et vient plus rapides et plus forts. Lorik percutait le mur derrière lui à chaque fois, mais le plaisir et l’excitation étaient tels qu’il en oubliait le reste. Il se laissa faire, et il ne put retenir un petit cri lorsque Miralem ajouta à ses coups de rein, des caresses prononcées sur le sexe de son amant. Le plaisir était double pour Lorik qui ne savait plus où donner de la tête.

Miralem fatiguait, porter Lorik l’épuisait, mais aidé par le mur, il arrivait à trouver la force nécessaire pour combler ses envies. A l’approche du final, ses coups de rein se firent incessants, rapides, violents, profonds, et sa main masturba Lorik avec plus de vigueur. Il embrassa une dernière fois son visiteur, puis il ne se retint pas et il laissa éclater sa jouissance, exprimée par la libération de sa semence et un son rauque sorti de sa gorge. Lorik, à bout de souffle, jouit à son tour peu après lui, et il lécha sensuellement son sperme répandu sur la main de Miralem. Celui-ci finit par se retirer de Lorik. Il enleva son préservatif, il le ferma d’un nœud puis il le jeta à la poubelle. Sans récupérer les divers vêtements traînant sur le sol de la cuisine, il prit Lorik par la main, et il l’emmena dans sa chambre.

 

Un jour en retard, mais vous commencez à avoir l'habitude!

Désolé pour les fautes, on les corrigera plus tard. Le chapitre a été terminé à 3h30, ceci explique cela!

On espère que ce chapitre vous aura plus. Pas de révélations, pour une fois, pas de mystère, mais un gentil lemon pour les plus perverses d'entre vous, et pour les autres aussi^^

On espère au moins que ça vous fera réagir, et qu'on n'aura pas que 3 petits commentaires comme pour le chapitre précédent lol

Bises à tout le monde et à très vite pour la suite!

Par Perri_et_Joy - Publié dans : Plus que nous [terminée]
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